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 La souffrance n'est pas éternelle

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MessageSujet: La souffrance n'est pas éternelle   La souffrance n'est pas éternelle EmptyLun 17 Mar - 2:26

Il avait passé une veille affreuse, ne parlons pas de sa nuit ou ce maudit rêve l’avait hanté toute la nuit, mais rien n’était aussi douloureux en comparaison à la matinée qu’il avait passé en cours. A ce moment même il en subissait encore les effets. Affalé sur sa table il ne cherchait même plus à suivre les paroles du professeur qui s’escrimait depuis une heures et vingt cinq minutes à leur expliquer les rudiments d’une quelconque matière, quelle matière d'ailleur? Il n'en savait absolument rien, son esprit était ailleurs, loin très loin, voguant au-dessus de la mer houleuse frappée par les embruns, s’essoufflant, fuyant. La voix monocorde du professeur rentrait et ressortait aussi vite. Les minutes s’égrainaient lentement s’étirant semblant hésiter entre avancer et reculer sur le cadran. Même s‘il avait voulu il n’aurait pu prêter attention à ce cour interminable. Sa main se crispa nerveusement sur une enveloppe dans sa poche. Il serra sa mâchoire et fit glisser son regard sur le prof au tableau, non décidément son langage lui paraissait bien irréel. Il lui semblait qu’aucun son ne sortait de la bouche de celui qui faisait son cour, comme trempé dans de la ouate, il entendait seulement son cœur, pauvre petit cœur qui battait pour maintenir son corps en vie. Il l’écouta un instant, comme une mélodie apaisante, se laissant bercer, lorsqu’en sursaut il entendit la sonnerie salvatrice, qui annonçait la tant attendue fin du cour ! Il rangea ses affaires dans son sac mais dans sa précipitation l’oublia dans la salle de classe. Il n’y prit garde, mains dans les poches de son blouson, il traça sa route au travers des élèves. Sa raison lui dictait d'aller aux dortoirs pour être seul, une autre voix venait perturber sa propre matière grise lui ordonnant de fuir, de courir et de gueuler combien il en avait marre. Oui il en était sur, cette lettre qu’il avait reçue tôt ce matin, était un mauvais présage, bien pire que les horribles heures qu’il avait passé dernièrement.
Il se passa la main dans ses cheveux noirs en bataille, qui lui tombaient devant les yeux, essayant de suivre un bon conseil de sa propre part. Mais rare étaient ceux qui venaient de son esprit ! Incapable de réfléchir correctement. Il continua à longer le couloir, il n ‘était pas d’humeur à rire et encore moins a être gentil. Ses nerfs étaient à vifs et il ne pouvait rien y faire. Il poussait les élèves qui ne marchaient pas assez vite, leur lançant des regards mauvais au passage, aucuns mots ne sortaient de derrière ses lèvres tant il avait les mâchoires serrées, il avancait sans but, rien n’avait plus d’importance, le monde autour de lui semblait s’être évanoui. Là, personne. Il était seul, avec son sac et... son sac ? Il n’avait plus son sac. Qu’est ce que ça pouvait bien faire, s’il avait perdu ses cours franchement il n’irait pas se plaindre, il était donc seul, seul et… Lui. Lui. Lui. Et cette lettre. Il ferme les yeux, et respire profondément. La colère lui bouffe les veines, la colère, la peur aussi, alors il essaye de se calmer. La douleur n'est pourtant pas physique, bien au contraire, elle est pire, pourtant il ne sait pas. Elle est là, dans son cerveau, le triturant. Elle est là dans cette lettre, enveloppe qu’il n’a pas la force d’ouvrir.
Il s’arrête au milieu d’un couloir déserté. S’appuyant contre le mur blanc. Sa main serrée sur l’enveloppe froissée tremble. Il baisse son regard bleu et amène la lettre devant lui, la prenant des deux mains, son cœur rata un battement. Il leva son regard dans le vide de l’endroit puis le rebaissa sur le petit rectangle de papier blanc et au liseré noir aussi froissé que la peau tannée par les années des personnes âgées. Ses pensées tourbillonnaient comme une tempête désordonnée dans sa boite crânienne, un orage rugissant, aussi dévastateur que les orages d’Ukraine. Pourquoi à ce moment là son courage le lâchait ? Il se serait trouvé devant le pire monstre aux crocs sanglants et au regard démoniaque il en aurait été pareil.. Qui ? C’était la question et il ne pouvait y répondre tant qu’il n’aurait pas ouvert cette lettre. Il inspira et ouvrit l’enveloppe. Son regard parcourut les lignes d’encre noir qui alignaient des mots de l’écriture fine et tremblante de sa cousine. Il s’arrêta de lire, ne pouvant aller plus loin. Son cœur s’arreta de battre. Une chape glacée tomba dans le couloir, l’entourant de ses bras frigorifiant, un frisson lui remonta dans le dos. Il étouffait. Son myocarde était serré, il avait envie de hurler, crier combien son petit cœur malade venait d’être déchiré. Mais rien ne sort, sa gorge est nouée. Tuez-moi, enterrez-moi ! Son poing serre la lettre. Il se sent faiblir. Les larmes montent à ses yeux, il n’y peut rien…Elles coulent comme un torrent qu’il ne peut arrêter. Il ferme son poing nerveusement et le mur subit sa colère d’un coup de poing dans le plaquo. Désespoir, haine, solitude…autant de sentiments qui se heurtent et s’affrontent. Il n’en peut plus. Il reste immobile, comme paralysé. Dans sa poitrine un coup de poignard, la douleur est bien réelle et le fait revenir à la surface. Il faut qu’il parte, qu’il sorte, il faut qu’il respire. Il dévale à grande vitesse les marches des escaliers qu’il rencontre, quatre par quatre, courant dans les couloirs. Le voilà dans le hall, dont il pousse la porte avec force, le quittant. Ne prenant pas garde à ceux qu’il croise et dont leurs regards étonnés le suivent.. Il battit des cils en s’exposant aux rayons du soleil trop violent pour ses pupilles. Il se met à courir de toutes ses forces vers le parc, il se stoppe pourtant, se courbant. Il n’en peut plus. Ses mains se crispent sur ses genoux et il respire, reprenant haleine.. Il vacille, mais reste debout. Comment ? Comment peut il rester debout ? Mais non, dans sa famille on ne tombe pas à genoux, jamais, il ne doit pas, il ne peut pas, sinon, il ne se relèverait plus. Dans son crane criaient sa peine, et sa colère. Le torturant un peu plus. A ce moment là, c'était comme si rien n'existait. Tout autour de lui était flou. En réalité, rien n'avait réellement existé pour Aaron, maintenant comme avant, si ce n'est sa famille, et là, elle n'était pas là. Elle n’avait d’ailleurs jamais été vraiment là. Il était bien dur…mais il ne pouvait pas nier. Famille de déchets.. Il eut une moue emplie de sarcasme et de dégout. Pourquoi son âme s'était elle accrochée à son cousin ? N'avait il pas pu s'accrocher à quelqu'un d'autre, était-ce trop demander ? Mais maintenant cela n'avait plus d'importance son ame était libre. Et pourtant. Il se sentait coupable, coupable de tout, de cette vie de misère, de son absence, du mal qu’il avait fait. Du malheur de sa mère qui jamais ne retrouverait une vie normale, il s’en voulait de l’avoir ainsi abandonnée, loin, loin de tout, loin de lui, enfermée dans cette maison, cette prison. Rien n’avait plus de sens dans son esprit. Tout se mélangeait, se ressemblait. Il ne pouvait faire la par des choses. Maintenant il se retrouvait seul, définitivement seul ! Et il avait peur, oui.
Il était mort, mort…Son cousin était mort ! Il ferme les yeux pour oublier, mais le vacarme est trop grand, lancinant, il bat dans ses tempes, prêt a faire exploser sa boite crânienne. Ses ongles s’enfoncent dans sa peau. Il hurle comme si on l'égorgeait, il hurle pour oublier, pour faire sortir la souffrance qui l’étreint, pour se dire que tout va bien, que tout n'est qu'un mauvais rêve. Mais c'est pas un rêve, un cauchemar plutôt. Putain. Un putain de cauchemard dont il ne sortira jamais, jamais . Spirale infernale, il a beau faire il se retrouve toujours dedans attiré par sa force.
Il ne peut retenir les larmes amères qui roulent sur ses joues. Il tombe dans un gouffre de désespoir et rien ne le retient. Il pose ses mains sur ses tempes, essayant de s’accrocher à cette réalité qu’il se refuse. Pourtant il doit bien admettre, ces mots, ces mots qui se sont alignés devant son regard noir , ces mots…Ils sont bien là, cette lettre et bien plus vrai que n’importe qui, la réalité le rattrape violemment.
Il s'arrête finalement. Il est las. Il regarda au loin, la fontaine se lève au milieu de l’allée, pierre blanche à peine vieillit par le temps. Magnificence de l'eau cristalline qui retombe mélodieusement dans la vasque. Il hait cet endroit. D’une main tremblant il sortit maladroitement de sa poche une cigarette il en avait besoin, il l’allume, il devait savoir s’il était encore en vie, sentir la fumée acre lui bruler les poumons, son cœur s’emballa. Son estomac se serra et se tordit sous les remontées acides qu’il dégurgita. Il était pitoyable, petit être, animal blessé, abattu par le désespoir et le chagrin, il faisait peine à voir, il se dégoutait. Il leva son regard haineux sur les lieux ou il se trouvait, et sa peine fut bientôt supplanter par la colère. Une vaine colère, un moyen de sécher ses plaies sans pour autant arriver à les refermer ! Une colère vaine qui n’avait pas de cible, à part ces lieux, cette école ou les élèves tous autant perturbés les uns que les autres se côtoyaient, ce lycée qui avait des allures de pénitencier.. Que personne ne vienne. Que personne ne vienne…Il voulait rester seul, seul, seul tout en désirant ardemment se heurter à quelqu’un. Il reprima l’envie de vomir qui lui tenaillait les entrailles. Il jeta sa cigarette, impossible d’avaler la fumée sans que son estomac remonte. Il inspira de nouveau. Machinalement il marcha, faisant un pas devant l’autre, avec l’allure d’un zombie qui venait de sortir de sa tombe se confrontant à un monde qu’il ne connaissait point, et alla s’asseoir sur un banc sur lequel il s’affala et resta ainsi, les minutes passants son regard regardant les gens passer sans qu’il ne les voit vraiment…Penché dans ses pensées.
Finalement passer outre de la tristesse qui l'envahissait pour le moment, ce qui venait d'arriver, il savait que cela ne pourrait que lui être bénéfique. Dur à dire et pourtant c'était tellement vrai...Il leva ses pupilles noires, balayant l'endroit de son regard. Un soupir sortit de sa gorge. Son visage n'exprimait plus rien de la souffrance qu'il avait ressentit quelques minutes avant, mais n'exprimait pas non plus d'autres expressions, il était fatigué, toute énergie l'avait quitté, il restait juste là, assis sur ce banc et dont il ne comptait pas en bouger! Il s'adossa et ressortit une cigarette, car finalement malgré son estomac qui se tordait vainement, il ressentait ce besoin impérieux de sentir la fumée acre dans sa gorge, ses poumons vivrent, il alluma donc le petit cylindre qu'il tenait dans ses doigts et le porta à ses lèvres.
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Milly J. Joplin
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Milly J. Joplin


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MessageSujet: Re: La souffrance n'est pas éternelle   La souffrance n'est pas éternelle EmptyMer 2 Avr - 19:50

Milly J. Joplin s'était levée tôt ce matin. Hier soir, elle se souvenait encore d'avoir passé la soirée seule sans ses colocataires à courrir après son _HeuM_ Chat, Pommiaou. Elle avait aussi enchainé clope sur clope, bouteille sur bouteille & avait fini par deux ou trois gélules de couleurs. BoN ApéTiiiT. Le désespoir de ne connaitre personne & de se sentir perdue, tout ces gens qui riaient sans se rendre compte du mal qu'ils semaient dans la tête de la jeune fille. Non, elle n'était pas comme les autres, elle était plus sensible à la vie. Elle en profitait par tout les moyens, mais depuis qu'elle avait fait la connaissance des petites gélules, plus rien n'était pareil. Les moqueries se déversaient sur elle & elle se sentait perdue... - Même si elle l'a toujours été =P- Ce matin elle s'était levée tôt, & un terrible mal de crâne la faisait tituber. Elle enfila donc une mini jupe en jean & une tunique noire. Toute barbouillée, elle se rua dans le couloir. Puis elle se rappela d'hier. Que sa mère l'avait appelée. Pour lui annoncer. La mauvaise nouvelle. Son père était parti. Sans message, rien. Il était parti, c'était tout. La jeune femme s'arreta au beau milieu des escaliers. Puis elle sortit une clope dont elle tira une bouffée. De l'air frais. C'était ça dont elle avait besoin. Elle sortit & marcha jusqu'au parc ou elle s'assit sur un banc. La cigarette à la main, à attendre & à refléchir à l'avenir, & à tout autre chose. Lorsqu'un jeune homme qui paraissait être dans l'état dans lequel elle se trouvait le soir précédent arriva. Il s'approcha du banc ou elle était & s'y assit, sans voir que Milly occupait une des places. La jeune fille regarda le arçon qui avait l'air ... _eUm... _ " Paumé de la vie ". Comme elle, quoi. Sauf que lui n'avait pas l'air de venir de se droguer aux gélules. Elle écrasa sa troisième cigarette de la journée - Au passage, il est 10 heures du matin - Pour sortir une des sucettes à la pastèque qu'elle aimait tant. Elle la fourra dans sa bouche & regarda le garçon déprimer, _ EuH _ Les yeux grands ouverts & la bouche entrouverte.
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