> Johannes Andersen

Partie 1 ||
Nom : Andersen de Caemarthenshire
Prénom(s) : Johannes, Arthur
Date de naissance : 24/08/88
Lieu de naissance : Newcastle Emlyn, comté de Caemarthenshire, Pays de Galles.
Nationalité : Galloise
Noms des parents : Feus Lord Henry Andersen de Caemarthenshire dit « Sir Henry » et Baronne Kathryn Andersen de Caemarthenshire, née Comtesse Kathryn de Grosvenor, duchesse de Westminster.
Noms des frères et soeurs : //
Situation familiale : Pupille (parents décédés) - Est sous la tutelle de sa tante
Troubles et Informations particulières .

- A grandit et habite durant les vacances dans le manoir de sa tante, laquelle ne lui a jamais porté une affection particulière, et a toujours mis un point d’honneur à éduquer Johannes de la manière la plus stricte possible, contrairement à ses deux rejetons.
- Il a des pertes de mémoire. Il part d’un endroit et se retrouve dans un autre sans même le savoir / Se soigne. => Schizophrénie
- C’est la première année que Johannes passe à Harper, mais aussi la seule qu’il ait passée dans un établissement scolaire, si on ne compte pas les conservatoires. Il est dénué de la plupart des connaissances ludiques que les jeunes ont à cet age, et s’en porte très bien.
- Revient des vacances de Noël quelque peu changé. Reste à savoir pourquoi


Partie 2 || Entretient Psychologique (Extrait)


- Parlez-moi de vous ? Quel genre de personne êtes-vous ?

« Je suis une personne… Douée. »
Il glissa derrière son oreille une mèche de cheveux venue s’égarer sur son visage, sur lequel on ne pouvait lire autre chose qu’un sérieux extrême. En voyant le regard du psychologue, il ajouta :
« Vous savez, certaines personnes se leurrent et tentent de leurrer les autres en faisant preuve de modestie. Personnellement, je connais mes atouts et mes défauts et j’essaie de travailler en conséquence. J’ai toujours tenté de faire bon usage de mes aptitudes naturelles, et je travaille énormément pour combler les lacunes éventuelles que je pourrais avoir. Pensez musique : je n’ai jamais écouté un seul album de ce que vous appelez du rock’n’roll, mais je suis sans doute capable de vous jouer parfaitement n’importe laquelle des partitions pour piano qui me tombent sous la main. Ma tante m’a toujours poussé à la perfection, et je dois dire que je m’en sors plutôt pas mal. Savez-vous que j’ai un pourcentage de réussite de 98%, soit le meilleur résultat que Harper ait connu depuis 1987? »
« Vous paraissez sceptique. Bien sûr que j’ai des lacunes, comme tout le monde : je ne connais que quatre langues vivantes et deux mortes, mais je m’applique à en apprendre une troisième : l’indien ancien, car j’ai toujours eu un besoin terrible de pouvoir lire les travaux scientifiques en version originale. Vous pouvez appeler cela du perfectionnisme : pour ma part, j’appelle ça de l’anticipation, car on ne sait jamais de quoi sera fait le lendemain, et un Lord se doit de se parer à toutes les possibilités. »

- Qui est votre modèle ?

« Lord Henry Andersen de Caemarthenshire » Son regard parcours le bureau de chêne à la recherche d’une échappatoire :
« Mais je vois sur votre fiche que vous avez noté uniquement ‘Johannes Andersen de Caemarthenshire’. Vous auriez dû précéder tout cela du mot ‘Honorable’ : je ne vous l’ai pas précisé, pensant innocemment que vous saviez, en tant qu’employé dans un établissement aussi prestigieux que Harper -vous devez avoir l’habitude de vous occuper de personnes dotées de titres de noblesse, n‘est-ce pas?- que tout descendant direct de Baron se doit de posséder le titre d’Honorable, au Royaume-Uni. On ne vous a pas appris cela? Regardez donc, que lisez vous ici? »
Il sort son passeport
« Ho-no-ra-ble Johannes Andersen de Caemarthenshire »
Il range son passeport
« Enfin, oui, pour en revenir à votre question, il s’avère que j’ai toujours voulu lui ressembler. C’était une personne très noble, d’après ce que l’on m’en a dépeint. Il était irréprochable en tous points, et remplissait à la perfection ses devoirs de Lord, suivant à merveille le protocole. Il a même été nommé chevalier de la cour d’Angleterre, à titre posthume, et si je parviens à n’être que la moitié de ce qu’il a été, je pourrais m’affirmer heureux. Oui, il s’agissait de mon père. Pourquoi je ne le dis pas directement? Aimeriez vous que l’on abrège tous vos titres fièrement gagnés par un vulgaire « Père ? » Ma tante m’a dit qu’il détestait cela, et il n’y a rien de plus naturel que de respecter son souhait. Vous pouvez m’appelez Honorable, si vous le voulez. »

- Votre plus grande force et votre plus grande faiblesse ?

« Vous me posez une colle : je n’en ai aucune idée. Ma tante m’a toujours répété qu’il n’y avait pas de personne plus forte qu’une autre : pour parvenir à ses fins, il suffit de s’en donner les moyens »

- Vous devez manger un des produits suivants pour le reste de votre vie – lequel ?

Du fromage et des crackers : peut-être le plus équilibré de tout ce que vous proposez. Mais je dois avouer que c’est ridicule, en tant de guerre, pensez vous réellement que le choix nous sera donné? Il faudra se contenter de ce qui nous tombera sous la main. Je n’ai personnellement jamais goûté à la plupart des plats que vous citez, mais j’imagine que les biscuits secs seront le met qui me dureront le plus longtemps en cas de retranchement.

- Parlez-nous de cette image, que voyez-vous ? ( Raconter une anecdote sur votre personnage)

Spoiler:

« Vous faites le test de Rorschach à tous vos étudiants? »
« Très bien… Laissez moi réfléchir. J’ai toujours eu un certain préjugé contre la psychologie : quelque chose qui n’a rien de bien scientifique, quoi que l’on puisse en dire. Analyser un individu autrement que par des scanners, ça n’est qu’une forme de charlatanisme »
Il se concentre sur la tache, plisse les yeux, réfléchi un instant.
« Maintenant que vous le dites, il semblerait que j’y voie un lac gelé. Tout ce bleu, si limpide… Visiblement, la glace a commencé à fondre, pour laisser place à l’eau glacée, qui gagne du terrain. C’est un peu comme le jour où j’ai dû récupérer mon livre favori « Élément de trigonométrie rectiligne », un exemplaire signé par l’auteur, et qui avait une certaine valeur sentimentale. Mais Alistair, qui ressent toujours le besoin de me défier, a pensé que je n’irais pas le récupérer si il le jetait sur le lac. Étrangement, j’y suis allé : je n’ai pas réfléchi, c’est assez ridicule. »
Il paraît se réveiller, reprendre conscience de l’endroit dans lequel il se trouve. Il reprend d’un ton froid :
« Il n’y a rien à dire d’autre : la glace à cédé alors que j’étais à deux pas de l’ouvrage, et je n’ai jamais pu le récupérer »

- Quelles ambitions nourrissez-vous ? Comment vous voyez-vous dans dix ans ?

« Je serais Lord et diplômé d’Oxford »

- Le mot de la fin. Prenez cette feuille et cette pochette de crayons et représentez votre état d'humeur du moment.

« Vous permettez que je n’utilise que ce porte-mine? Je ne suis pas très porté couleurs. Art non plus, d’ailleurs, si vous voulez mon avis, il y a dans la vie deux catégories de personnes, celles qui savent utiliser une boîte de crayon de couleurs autrement qu’en bâtissant une pyramide avec les angles équilatéraux parfaitement alignés, et les autres. Je dois pour ma part avouer que si j’ai déjà trouvé le moyen de vous bâtir, à l’aide de ces quatorze crayons supposés sans doute représenter chacune une déclinaison des couleurs de l'arc-en-ciel, ce qui est en soi chose inutile, je ne pourrait pas pour autant m‘affirmer artiste peintre sous prétexte que l‘on m‘a doté d‘un matériel, précaire de surcroît, supposé éveiller en moi des instincts d‘artiste.»

Il s’était mis à tracer des traits d’une main assurée, qu’il parsema de points.

« Enfin voilà » ajouta-t-il au bout de quelques minutes, tendant au psychologue son’ ‘œuvre d’art’. « J’ai eu l’idée d’y ajouter un peu de bleu, et de ce gris perle, pour que vous ne soyez pas tentés de dire que je n’aime pas prendre des risques »

Spoiler:

En voyant l’expression peut-être étonnée du regard de son vis-à-vis le jeune homme se cru obligé d’ajouter : « Vous aviez le choix entre de la musique, et des mathématiques. Je me suis dit que puisque que cet air me trotte dans la tête depuis l’aube, il valait mieux l’exploiter sur le papier, n’êtes vous pas d’accord, en tant que responsable de la santé psychologique des élèves? Quand à cette équation... Il s’agissait de démontrer le rapport à la citation. Si j’aime me donner des défis? Sans vouloir vous offenser, ceci n’est pas un défi. Vous n’aviez pas donné de consigne autre que représenter mon état d’esprit. Je suis un esprit scientifique, voyez vous, tel est mon état constant »

Spoiler:

Veuillez résumer ce qui s'est passé pendant l'année qui a suivit votre départ de Harper (15 à 20 lignes minimum):

« Vous souhaitez réellement savoir ce qui m’est arrivé durant l’année précédente? Je vois pas vraiment l’intérêt de cette conversation… Le principal n’est-il pas de savoir que j’ai été diplômé, et ait reçu la meilleure mention qui soit? Le plus étrange, c’est que la chose ne m’a en réalité apporté aucune satisfaction : non pas que j’aie la prétention d’exiger mieux -qu’existe-t-il de mieux que d’obtenir un 98,7% à un examen terminal?-, mais disons que la joie m’avait été ôtée par un évènement ascendant à la remise des diplômes. Je ne pense pas avoir… le temps d’approfondir en détail les raisons de mon état psychologique de ce moment là. En y repensant, je trouve ma réaction ridicule, mais il faut avouer que j’étais alors une personne beaucoup trop sentimentale, et assez pathétique, hélas.
Cette soirée est de toutes manières assez floue dans ma mémoire. Imaginez un peu, j’ai eu la bassesse de noyer ma tristesse dans l’alcool, ce qui non seulement n’a pas réellement aidé à « oublier », mais en plus, à engendré au matin une horrible migraine. Trêve de bavardage superflu, j’ajouterais seulement que j’ai, ce soir là, cédé malgré moi aux avances d’une jeune femme que j’appréciais, certes, mais dont je n’étais pas amoureux. Ainsi, en quelques heures, ma vie a changé du tout au tout. J’ai été trahi par mon meilleur ami, par celle que j’aimais, j’ai fait une surconsommation d’alcool sans pour autant sombrer dans un coma éthylique (ce qui arrive pourtant à environ deux pour cent de la population chaque jour), et enfin, j’ai découvert qu’il n’y avait aucun besoin de sentiments pour prendre plaisir à une relation charnelle.

Avec l’été arriva aussi ma majorité, et avec elle, le titre de Lord pour lequel j’avais longtemps été préparé. Aujourd’hui je suis donc l’honorable Lord Johannes Andersen de Caemarthenshire, et je dois avouer que si ce titre n’a pour moi plus grande importance, les avantages qu’il apporte sont quand à eux tout à fait profitables. Je passais cet été plongé dans une semi morosité qui dura jusqu’à la rentrée, n’ayant pas grande motivation quand à la suite de mes études. Je songeais même à arrêter, pour me consacrer un temps à la musique, et je resta alors des journées entières à jouer encore et encore les partitions pour piano de la Tétralogie de Wagner, ce qui, lorsqu’on prend un peu de recul, peut paraître un peu excessif, je l’avoue. Il fallait dire aussi que, sans doute provoquées par mon état d’esprit, mes « épisodes » d’inconscience reprirent de plus belle.

Lorsque les congés d’été furent terminés, je m’avouais lassé de ce temps passé dans l’oisiveté, et choisissais un peu au hasard une des multiples universités auxquelles j’avais postulé durant l’année de terminale. Ainsi, mon arrivée à Cambridge fut plutôt fortuite, mais faisant contre mauvaise fortune (ou du moins mauvaise ambition) bon cœur, je me mis à étudier comme je l’avais toujours fait. Il faut dire que j’aurais pu tout aussi bien me consacrer à la musique, mais avouons que l’idée même de m’engager dans une vie de bohème était tout à fait effrayante pour l’individu que j’étais à l’époque.
Deux, peut-être trois mois passèrent, qui furent sans grand intérêt. Ma vie redevint à peu de choses près celle qu’elle était à mon arrivée à Harper, et je ne faisais pas grand efforts de sociabilité, préférant m’enfermer durant mes heures de libertés dans la grande bibliothèque de la tour. Vers décembre, il se passa quelque chose de tout à fait étonnant… qui engendra mon entrée chez les Xanda Luminaere. »
Il se lève
« Pardon? Vous souhaitez que je vous en dise un peu plus? Je ne pense pas avoir le temps, j’ai un rendez vous avec le doyen dans… » Il regarde sa montre « Une dizaine de minutes. Vous ne voulez sans doute pas attiser la colère de Qiang Xanda? Vraiment? Soit… »

Il se rassied, visiblement contrarié.

« Où en étions nous? Ah oui, ma confrérie. Il va sans dire que m’y sens parfaitement dans mon élément, et je n’ai d’ailleurs eu aucun mal à m’y intégrer… Ah oui… Fiancé… » Il baisse les yeux durant quelques secondes, paraissant réfléchir à sa réponse, avant de les reposer sur le psychologue « Kitsuné s’était visiblement mis en tête de faire de nous un couple, et ce, bien avant que nous en soyons un. Le temps que je me rende compte de… Enfin… Et nous sommes sortis ensemble, plus officiellement. C’est une jeune femme très obstinée, très sûre d’elle, et il est évidemment difficile de ne pas céder à ses charmes… » Il passe une main dans ses cheveux « Et donc, nous nous sommes fiancés au début de l’été dernier »


Quelles sont les relations que vous avez conservées? ( Veuillez vous arranger par MP) : Malgré le fait que de nombreux élèves se soient retrouvés eux aussi à Cambridge, Johannes n’a gardé de lien avec aucun d’entre eux, préférant visiblement en créer de nouveaux parmi les luminaere.
Quelle est la confrérie dans laquelle vous vous voyez le mieux, pourquoi? : Il est inutile de dire à quel point Johannes se sent proche de la confrérie portant le nom du doyen. Non qu’il ne soit plus lèche-bottes que la moyenne, seulement, la discipline et le fort attachement à certaines valeurs parmi lesquelles l’étude ne sont pas loin de déplaire au jeune homme. Sans compter, bien sûr, le fait qu’il soit fiancé à la fille du doyen.
Quelles sont les valeurs que vous défendez et les choses que vous respectez? : Mes valeurs sont les mêmes que celles des autres Xanda.
Êtes vous pour où contre Duty? : Contre, bien entendu. On ne peut décemment pas être pour une confrérie telle que les Xanda, et supporter en même temps un petit drôle qui n’a aucune autre occupation que de s’immiscer dans la vie dans autres.
Qu'étudiez vous à Trinité? Mathématiques, Physique, Mécanique