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 Notown Blues [Brown - Andersen ]

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Jade Malone
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Jade Malone


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MessageSujet: Notown Blues [Brown - Andersen ]   Notown Blues [Brown - Andersen ] EmptyDim 19 Oct - 0:58

Well the Hillside Strangler
That's who I am
Gonna roll around the land
Killing everyone I can
Like all best friends
Like all best friends





That's who I am


Après avoir passée une partie de sa soirée à zoner sur le campus dans le but de se livrer à l'un des rituels hebdomadaire favoris de sa confrérie – à savoir le ramassage de déchet -, Kenzie Stewarts qui comme vous le devinez sans doute ne nous faisait pas l'honneur d'afficher un bouleversent témoignage d'enthousiasme, avait fini par se tirer en douce ou comme le dirait plus volontiers cette chère Maira Burton : « Elle avait prise la clef des champs ».

Mais n'y voyait là aucun gage de mauvaise volonté de la part de la jeune grunge des quartiers New-Yorkais..

Le fait est que pour Kenzie appartenir à la confrérie d'écolos sur le retour s'était avéré bien moins excitant que prévu. Alors qu'au moment de son intégration, tout le monde s'était fait l'éloge du côté peacefull, sex, drug and rock'n roll hérité de leurs ancêtres hippies, dans les faits c'étaient bien différent. Si, l'Américaine s'était imaginée pouvoir se livrer de manière joviale et magnanime aux petits plaisir de la vie que pouvaient lui offrir les soirées étudiante, hélas ces rêves avaient vite fait d'être prohibés par le dictateur qu'était Nylon, Jamie de son nom !

A présent les Green Spirit, qui autrefois était la bande de Cambridge la plus réputée pour savoir faire la fête, avait trouvé un point d'impact. Ses deux nouveaux co-leaders : Jamie Nylon et Maira Burton donc. Il faut savoir que de de manière générale, ces deux là ne peuvent absolument pas s'encadrer, et s'ils ne multiplient pas non plus les efforts en matière de collaboration, ils sont tout de même d'accord sur un point : enseigner aux Green une culture écologique exemplaire ! Exit donc, les soirées ou alcool et substances euphorisantes peuvent circuler à profusion. Les étudiants avide de fiesta avait rapidement compris qu'ils devraientt compter sur autre chose pour favoriser la survie de leurs pauvres boites crâniennes surmenée, et si cela ne serait sans doute plus chez les Green, se serait chez ce bon vieux Tolbiak !

Mais encore fallait-il montrer pattes blanche pour avoir la chance de pouvoir fouler les lattes de bois poussiéreuses du Little Cricket, Stewarts était manifestement chanceuse. Comme tout les soirs depuis maintenant presque une semaine, on pouvait voir par delà l'énorme nuage de fumé, au milieu de la taverne bondée, au bar sur la gauche du jukebox, une silhouette élancée, pleine de nonchalance et dont la chevelure de blé entremêlée était reconnaissable entre mille. Oui là, assise sur l'un des hauts tabouret noir, Kenzie Stewarts tentait de trouver au fond de sa Tequila Sunrise le souvenir de la formule des trois champs vectoriel adapté à la biosynthèse.

Avec un peu de chance pour la New-Yorkaise, les travaux inachevés de Freud aurait fini par établir la Tequila Sunrise en tant que remède à toutes les névroses chronique et passagère...


Dernière édition par Kenzie Stewarts le Dim 19 Oct - 22:28, édité 1 fois
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Brooklyn Brown

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MessageSujet: Re: Notown Blues [Brown - Andersen ]   Notown Blues [Brown - Andersen ] EmptyDim 19 Oct - 11:25

*Profiter de chaque moment, garder un œil témoin sur le passé, mais les pieds dirigés vers le futur, tout ça dans un équilibre au présent... au final tout ça n'est pas si difficile, il suffit de s'amuser et de réfléchir un peu après, après tout je suis là... de nouveau, en vie, et prête à me montrer au grand jour, j'étais, je suis et je serai la meilleur!*

Voilà les pensées de notre chère BB avant son entrée dans le bar, munie d'une de ses mini-robes, talons haut, et cheveux ébouriffés, elle ouvrit les portes du bar d'où s'échappa un nuage de fumée et elle entra, le son de la musique couvrant les murmures, l'odeur de tabac emplissant son nez, elle laissa son corps libre à de légers déhanchements sous les coups de la musique, s'approchant du jukebox elle inséra une pièce et mit un truc plus... sensuel.
Si elle commençait comme ça, après quelques verres elle serait déjà sur la table à danser, ça lui était déjà arrivé lors de ces soirées étudiantes il y a quelques temps de ça, passant près des gens avec des regards en coin, la belle brunette se pencha sur le bar pour commander un whisky avec glaçon.

"Et une paille... s'il vous plais."

Avec un battement de cil elle prit son verre et déposa la monnaie, buvant presque d'un trait la moitié de son alcool favori.
Depuis qu'elle était ici tout lui réussissait plutôt bien, elle avait décidé d'intégrer la meilleur confrérie, puis avait reçu ce message de Duty... dont elle était au fond une fervente fan, mais aussi une concurrente puisqu'elle ne se cachait pas derrière un pseudo et un masque, elle était à la tête de son journal, et publierait très vite les ragots, sous le regard de tout le monde... sans peur.

Elle remarqua soudainement une autre fille, vous savez ces filles immense et mince aux longs cheveux, le rêve de tout homme, mais les filles identiques ainsi lassaient très vite... du moins c'est l'impression qu'avait Brook, n'ayant eu que rares aventures sérieuses.
Celle ci était donc plutôt proche de BB, faut dire que le bar n'est pas si vaste, le regard avait vite dévisagé la moitié des personnes alentour.

"Eh! Tu serais pas à l'université toi aussi?"

Très rapide, et direct, mais les pincettes, connaissait pas... mais alors pas du tout, et puis le jeu ne faisait que commencer......
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Dorian Finnigan
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MessageSujet: Re: Notown Blues [Brown - Andersen ]   Notown Blues [Brown - Andersen ] EmptyDim 19 Oct - 18:00

Assis à l’une des tables du Little Cricket, Johannes Andersen sirotait un gin tonic…

Le jeune homme, disons le, paraissait quelque peu décalé dans le décor à la fois animé et suspect qu’était le pub le plus fréquenté des alentours de l’université. L’air néanmoins tout aussi à son aise qui si il avait été dans le grand salon du manoir où il avait grandit, il avait vue sur presque l’ensemble de l’endroit, et pouvait observer les allées et venues des habitués, chose qu’il faisait d’ailleurs depuis environ deux heures et qui commençait, avouons-le, à le fatiguer quelque peu.

Mais revenons-en aux raisons de sa présence en ces lieux : il avait l’obligation, à cause de son devoir de sociologie, d’étudier les allées et retour d’un endroit lambda. Soit. Il y avait une semaine qu’il étudiait le Little Cricket entre 19 heures et 22 heures, et, sincèrement, jamais il n’aurait pu penser que l’être humain pouvait atteindre de telles bassesses physiques et mentales sous l’effet de l’alcool.
Vous vous doutez bien qu’il n’avait tout d’abord pas été particulièrement enchanté de tomber sur un tel sujet d’études, mais il s’avérait que les étudiants devaient travailler en binômes, et que celui du jeune homme, un certain Corentin Auk, avait profité d’une des rares absences d’Andersen pour leur imposer son endroit favori. Vous vous doutez bien qu’autrement, le jeune homme aurait pour sa part choisi le muséum d’histoire naturelle comme lieu d’observation.
A présent, de toutes manières, il s’y était fait, devant à la fois familier avec les lieux et avec le propriétaire, il avait apprit à connaître les us et coutumes de l’endroit et avait même accepté, pour sa dernière journée d’études, de boire autre chose que le thé qu’il prenait habituellement avec lui dans un thermos, ayant auparavant refusé catégoriquement de porter les lèvres aux boissons suspectes servies dans ce bar, par crainte d’attraper quelque maladies inconnues.

Ce soir, nous dirons simplement qu’Andersen, au bout d’une semaine, avait eu l’esprit débridé, qu’il s’était dit que l’alcool avait dû tuer toutes les bactéries qui auraient pu croiser le métal de son gobelet, et que, puisqu’il n’avait aucune chance de revenir dans cette endroit de son plein gré dès le lendemain, autant le fêter d’une manière plus ou moins digne.
D’ailleurs, à présent que son binôme, lequel en était à une quantité astronomique d’alcool, avait vaqué à des occupations qui en auraient traumatisées plus d’un, et que notre Andersen contemplait son verre à moitié vide en songeant à la montagne de tracés graphiques qu’il lui faudrait effectuer une fois sorti du bar, sans compter ses obligations au sein des Luminaere, il fallait avouer que l’idée de terminer son verre ne lui paraissait plus aussi écœurante.

En attendant, le petit ami de Kitsuné pouvait observer son binôme, s’approcher de deux jeunes femmes accoudées au bar, dont il ne pouvait distinguer le visage, et passer ses bras autour de leurs épaules en s’exclama si fort qu’à travers la musique, le jeune homme pu entendre les mots suivants :

« Mais voyons, nous sommes tous à l’université! »
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Jade Malone
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MessageSujet: Re: Notown Blues [Brown - Andersen ]   Notown Blues [Brown - Andersen ] EmptyDim 19 Oct - 23:42

Son espace vital c'était vu envahir en moins de temps qu'il ne lui en avait fallu pour arracher la dernière gorgé de Tequila à son verre. Et justement, c'était bien ça le problème lorsqu'on s'aventurait dans des lieux où la sociabilité se voyait exacerbée, il fallait savoir compter avec les individus alentours et le double problème c'est que dans un bar, les gens étaient petit a) rapidement bourrés, petit b) souvent très apte dans ce genre de cas à se livrer à un racontage de vie intempestif et/ou (au choix) à se lancer dans une psychologie de comptoir assommante et rébarbative !

Kenzie Stewarts qui ce soir n'était pas le moins du monde d'humeur à la conversation
compte tenu de sa récente prise de tête avec Alexey, déposa son verre sur le comptoir sans manifester aucun signe de fraiche camaraderie à l'envers de son interlocutrice. Déjà prête à l'expédier rapidement afin de retourner le plus rapidement possible à son entretient avec elle-même, Stewarts se rendit compte que ce visage ne lui était pas totalement inconnu.

« T'es cette fille du Trinity n'est-ce pas? »

Lança t-elle sans prendre la peine de répondre à la propre question qui lui était adressée. Kenzie claqua des doigts, interpellant le Barmen.

« Tu peux me mettre deux Bloody Ceaser, sur le compte du grand type assis dans le fond là bas, c'est mon copain. On va payer ensemble. »

Soit le mec qui s'occupait du service était vraiment dupe, soit il désirait obtenir
un ticket avec elle, mais le fait est qu'à chaque fois qu'elle faisait ce coup là, il n'y voyait que du feu. Sans s'attarder plus longtemps que cela sur son cas et sur son extrême négligence, puisque de toute manière, elle lui donnait encore deux soirées avant d'être viré et qu'après cela il ne servirait plus à rien, Ken reporta son attention sur cette fille.

Ne me dis pas qu'après ce glorifiant article sur la nourriture du restaurant Universitaire, vous comptez ce mois-ci rédiger un article sur les after show du Little Cricket et sur la manière dont les étudiants de Cambridge s'amusent à arnaquer leur prochain en tout impunité, si ?


Une pointe Mordante et non sans ironie la petite New-Yorkaise.

Lorsque le Barmen vint déposer ses deux verres devant Ken un espèce de cinglé s'écria point au ciel :

« Mais voyons, nous sommes tous à l’université! »

Kenzie lança un regard interrogatif à Brown et se dégagea rapidement du bras de ce nouvel arrivant.

« Hey Anderseeeeen ! Laisse tomber, ça attendra ! Amène-toi, je nous ai trouvé deux nouvelles amies ! »

Faire comme si, Stewarts n'avait pas remarquée la présence de l'ex petit intello d'Harper nouvellement maître de la secte Xanda, serait vous mentir puisque
l'américaine avait justement profité de l'occasion pour se défaire d'une petite vengeance personnelle en mettant sur son compte toutes ses consommations. Faire comme si, elle avait eut l'intention de ne serait-ce que s'imaginer une seule seconde passer la moindre de ses soirées avec Andersen serait complètement hors de propos, alors lorsque ce type s'était mis à hurler son petit spitch, la jeune femme lui avait balancée un violant coup dans l'estomac.

« Hey mais t'es dingue, ça va pas ou quoi ? Pourquoi tu m'as fait ça ! Je te connais même pas ! »

Il avait tour à tour dévisagé la rédactrice du journal, puis Kenzie l'air aussi vexé qu'aurait pu avoir un gamin de cour préparatoire. Il c'était empressé de s'éloigner du bar en grommelant un : « Bande de Barges ! »

Kenzie leva les yeux au ciel et posa l'un des deux verres face à elle devant Brown, puis
elle se leva son Bloody Ceaser en sa possession, vers la scène qui se trouvait dans l'arrière salle.

Qu'on se le dise, ce truc n'était en rien une invitation à la suivre. Ni même un signe de
paix. Juste un gage de juste gratification par rapport à l'article que cette Brooklyn Brown avait rédigée sur les conditions parfois douteuses de sommeil chez les Green Spirit et notamment sur le confort primaire des habitats. En conséquence la confrérie avaient fini par remplacer tout les sommier en feuille de bambou par des matelas d'eau, ce qui était hautement plus confortable. Vous nous excuserez, mais cela vallait bien un verre...
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MessageSujet: Re: Notown Blues [Brown - Andersen ]   Notown Blues [Brown - Andersen ] EmptyDim 26 Oct - 20:26

Brooklyn ne regrettait en rien la tournure que prenait petit à petit les événements avec l'entrée en matière d'une tierce personne, car juste après les remarques cinglantes et ironiques de Kenzie, d'ailleurs très peu juste, elle ne faisait pas que des articles, c'était ça façon à elle d'espionner, si les gens croyais qu'elle observait l'environnement il s'en fichait et ainsi elle relevait les petits à côté des autres... collectionnant une impressionnante collection de petits secrets qui ne servent au final à pas grand chose par rapport à ce que raconte Duty...
Enfin... bref, au moment de sa réflexion sur la technique d'approche à aborder, un garçon qu'elle ne connaissait pas se jeta sur elles, mais soudain le nom de "Andersen" tinta dans son oreille, ses yeux s'arrondissant, juste une seconde, pas plus, elle ne se retourna pas, et et souria pour elle même, la soirée ne faisait que commencer.
Avant même qu'elle n'ai une idée marante, sa folle de voisine assena un coup dans le ventre du jeune homme, qui s'enfuit queue entre les jambes vers son ami, elle ne ria pas, et accepta le verre qui venait d'atterrir devant elle avec un signe de tête de remerciement à sa voisine.

N'ayant pas décrocher un autre mot depuis sa question, les mots eux s'écrivaient dans sa tête pour ne pas s'effacer, une technique bien spéciale qui lui permettait de se rappeler même après une bonne soirée.
Un vieux tube passait sur le jukebox, elle hochait doucement la tête au rythme de la musique quand sa voisine partit vers la scène, elle prit elle aussi son verre en main et se retourna dos au bar, les coudes posés et la tête bien haute avec un sourire sexy aux lèvres, regardant un peu les autres personnes de la pièce, souriant au passage à l'énergumène d'il y a deux minutes, ses jambes bougeant légèrement avec le rythme.

Remarque 1 : Kenzie peut se montrer très violente, mais pourquoi envers lui ? Ou bien tout les mecs ? A voir...
Remarque 2 : Andersen a des amis très marrant, à approfondir pour mieux connaitre...

Ainsi petit à petit se graver les objectifs de sa soirée, elle n'en manquerait pas un, car déjà l'autre revenait à la charge avec un sourire, bon fallait il au moins qu'il arrive jusqu'à elle, jouant de sa place dominante au bar, ayant un regard sur toute la salle, elle regardait justement à l'opposé de là où était Andersen ou son ami.
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Dorian Finnigan
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MessageSujet: Re: Notown Blues [Brown - Andersen ]   Notown Blues [Brown - Andersen ] EmptyMer 29 Oct - 14:52

« Hey Anderseeeeen ! Laisse tomber, ça attendra ! Amène-toi, je nous ai trouvé deux nouvelles amies ! »

Oh, grands dieux, ne lui dites pas que cet imbécile s’était sentit obligé de l’inclure dans ses inepties. Hélas oui. N’ayant pourtant pas la moindre intention de bouger, il vit Corentin se plier en deux après avoir reçu un coup plutôt mal placé de la part d’une des deux jeunes femmes, qu’Andersen ne voyait que de dos. Ayant assez d’éducation pour ne pas grimacer en imaginant la douleur qu’il aurait pu ressentir, de toutes manières guéri de la fâcheuse manie de compatir à tout ce qui l’entourait depuis qu’il était fiancé à une personne aussi intransigeante que la fille de Qiang Xanda, il vit son camarade s’éloigner, et, dans un soupir presque rassuré, se remit à siroter son gin tonic. C’est qu’il y prenait goût à ses choses là, d’autant plus que l’eau de Quinine incluse dans la boisson était autrefois fort utile pour prévenir de la malaria. Enfin, rassurez vous, il n’y avait que fort peu de chances qu’il fut potentiellement atteint de cette maladie, mais, après une semaine passée dans ce bar où l’hygiène n’était pas exactement respectée, et avec tout ce qu’il avait pu lire dans les ouvrages scientifiques mis à la disposition des membres de sa confrérie dans la bibliothèque réservée aux Luminaere, il avait toutes les raisons de se méfier…

« Hah mais mec il faut que tu m’aides! »
« Plaît-il? »

Johannes sursauta, ayant complètement passé outre sur le fait que Corentin avait de fortes chances de revenir à lui.

« Tu vois, il y a ces deux filles, là bas, qui sont super mignonnes. Mais elles sont un peu… ‘Sauvages’, tu vois? Peut-être que si tu venais leur sortir ton petit discours spécial Luminaere, j’aurais une chance… Il y en aurait même une pour toi »
Le jeune homme leva les yeux au ciel, notant dans un coin de son esprit de ne plus quitter l’enceinte de Cambridge, et encore moins en compagnie d’un tel incapable…
« Dois-je te rappeler que tu es aussi chez les Luminaere? »
« Sympa de me rappeler que je n‘ai rien d‘un gentleman »
« Il ne s’agit même pas de cela… Je suis fiancé, Corentin, l’aurais-tu oublié? »
« Ouais, ben justement, fais pas ton radin! »

Mais parfois, certaines causes étaient particulièrement désespérées. Cédant pour le faire taire, il absorba d’une traite ce qu’il restait de sa boisson, passant sur le fait que c’était là un acte que n’approuverait sans doute pas Qiang Xanda, et se dirigea avec son camarade, vers les deux jeunes femmes qui s’étaient dirigées vers la scène.

« Hey, je vous ai ramené mon copain. Il a quelque chose à vous dire »

Notre petit lord s’apprêtait à répliquer qu’il n’était là que pour le soutenir psychologiquement, lorsqu’il reconnu Kenzie Stewarts. Ciel, était-ce la fatalité qui était contre lui?

« J’imagine que tu souffres d’un problème moteur t’obligeant à détruire tout ce qui t’entoure, Kenzie? »

S’entendit-il dire, l’image du laboratoire de chimie explosant presque lui revenant à l’esprit.
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MessageSujet: Re: Notown Blues [Brown - Andersen ]   Notown Blues [Brown - Andersen ] EmptyMar 4 Nov - 23:36

Stewarts était debout dans un coin de l'arrière salle le regard fixé sur la scène. Des
autocollants, flyers et messages des derniers pèlerins passés par là, recouvraient dans leur quasi globalité les briques rouge se trouvant sur le mur derrière elle. Quiconque aurait été un tant soit peu plus soucieux que Kenzie sur la déco du lieu aurait sans doute pu remarquer sans grand effort le gigantesque graffiti, sur lequel reposait en lettres vertes et noires l'inscription : « DUTY C.O.M. »

Et oui, force était de constater que tout le monde finissait par échouer un jour ou l'autre ici, dans cette arrière salle un peu flippante sur les bords du Little Cricket. Tout le monde même...

« J’imagine que tu souffres d’un problème moteur t’obligeant à détruire
tout ce qui t’entoure, Kenzie?
»

...le plus ringard des loosers extirpé de n'importe quel bahut paumé à l'est du pays de
Galle, en l'occurrence un certain Johannes Andersen garçon réputé pour son flegme légendaire, sa science supposée infuse et son absence de vie sociale digne de ce nom.

La jeune fille lui adressa un regard plein de scepticisme.

« 'Mon bon Johannes..'» entama-t-elle sur un ton cérémonieux et profondément moqueur.


«... J'imagine que tu souffres d'un problème moteur qui t'obliges à ne pas avoir d'amis, mais je refuse de jouer les cobayes de laboratoire sous prétexte que j'ai supposément fait exploser je cite «
de manière libéré le projet le plus cher à ton coeur depuis la découverte d'Ernest Rutheford sur l'accélération particulaires des atomes d'azote » …
» Sans prendre le temps de le laisser intervenir, elle continua de parler et plaqua une main à cinq centimètres de son visage, les yeux toujours sur la scène.

« .. Non, ne me dis rien, j'ai eu une copie de ton rapport à Qiang.
Elle le regarda en hausant les sourcils..
.. Et d'ailleurs c'est quoi ton problème Andersen ? T'étais même pas né lorsque Rutheford à fait sa découverte, c'était en 1919 bordel !

Je vois mal comment tu as pu être excité par cette découverte ? Tu as peut-être réussi à avoir cet ignare de Xanda, mais je crains être un peu plus perspicace que lui... »

Il était de notre devoir de préciser que Kenzie et Johannes sont/ étaient (rayez la mention inutile) binôme en physique-chimie, or lors du dernier travaux commun, Kenzie qui a augmenté la température du gaz sans l'approbation de son coéquipier de circonstance à fait exploser le laboratoire...

Lâchant deux secondes les yeux de la scène, elle observa Andersen. Le moins que l'on puisse dire c'était qu'il ne collait pas vraiment au décor, bien sûr il aurait pu être l'un de ces types indie et branché mais tout était dans le hochement de tête, vous voyez ? Ce hochement de tête là, n'avait rien de celui qu'aurait pu faire un garçon indie et branché, mais plutôt celui d'un type qui vous indiquez la direction des water closet... L'américaine descendu la totalité de son verre et le déposa sur une étagère derrière eux.

« En fait, la question est maintenant de savoir qu'est-ce qu'un garçon comme toi plein de docilité et pondération vient faire dans un lieu aussi hostile à ton milieu que celui-là ? Tu ne vas tout de même pas me
faire croire que tu trouves une once de divertissement dans le fait de venir écouter jouer un groupe plus ou moins médiocre, occupant de surcroits la scène avec un charisme plus ou moins artificiel. Ah moins que se ne soit l'atmosphère humide de transpiration que tu préfères ou le goût redoutés des mélanges alcoolisé servit par
ce bon vieux Tolbiak ?
»

Les « No No Bubble » venait de quitter la scène, en attende d'être remplacé par un truc du genre « You would like fuck my wife deno ? » .. Charmant mais pas le genre à trenscendé le petit virtuose..
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MessageSujet: Re: Notown Blues [Brown - Andersen ]   Notown Blues [Brown - Andersen ] EmptyMar 11 Nov - 17:40

Les sourcils relevés en une fort probable insulte muette, les bras croisés sur sa poitrine, la belle brune regardait d'un air perplexe l'entrée du célèbre Little Cricket de Cambridge. Mais bon sang, comment une ville aussi parfaite, sa ville en l'occurrence, pouvait-elle posséder un lieu aussi malfamé ?! D'une certaine façon défilaient déjà dans la tête de la jeune femme une centaine d'images au bas mot représentant toutes sortes de mafieux, de dealers et autres choses du même genre; Et de cette idée naissait dans ses yeux une colère sourde. Jamais Ô grand jamais personne n'avait vu une créature aussi parfaite que Kitsuné Xanda dans un endroit aussi peu fréquentable, vêtue d'une superbe robe blanche mi-longue resserrée à la taille par une ceinture large d'un brun léger, fièrement dressée sur ses talons aiguilles, faisant presque tâche au milieu de la petite foule d'étudiants qui se précipitaient à l'intérieur du bâtiment. Et d'ailleurs, personne ne l'avait jamais vue arborer un tel flamboiement de colère sans avoir dans l'idée directe de s'écarter le plus loin possible d'elle : D'apparence elle pouvait être aussi charmante qu'elle le voulait, mais personne n'était dupe, qu'importe qu'il la connaisse où pas.

« Hey, ma jolie, t'es toute seule ? »

Un bras lourd se posa sur l'épaule frêle de la princesse des Xanda; Celle-ci l'ignora tout d'abord, son visage continuant de s'assombrir. Aurait-elle été le ciel que l'orage n'aurait pas été très loin, bien au contraire. D'un coup, la brune tourna la tête et foudroya du regard l'inconnu au visage enlaidi par l'alcool, lui affichant un tel déploiement de rage mal contenue qu'il en perdit son latin et s'écarta un peu d'elle.

« Probablement pas aussi seule que vous ne le serez une fois de retour entre les murs de l'université. »

Froide, directe et sans appel. Si Kitsuné savait parfaitement faire preuve de calme lorsqu'elle le jugeait dans son intérêt, si elle pouvait se permettre d'envoyer des piques masquées afin de faire durer un petit jeu sadique qu'elle commençait, si elle pouvait... Oh, si elle pouvait se montrer correcte dans sa cruauté parfois, ce n'était visiblement pas la soirée où elle le ferait, son regard ironique rivé sans peur dans les yeux hagards de l'autre étudiant et une main ayant glissé avec délice jusqu'à sa hanche, accentuant chez elle le petit côté supérieur qu'elle s'était aussitôt donné en relevant le menton. Le garçon plissa les yeux et tituba légèrement, la dévisageant sans comprendre ce qu'elle venait de dire; Mais peu importait, et la brune était déjà lasse de regarder cet être stupide au regard de veau, ainsi donc se reporta-t-elle sur l'objet de sa fureur du jour - Car elle possédait sans aucun doute un caprice quelconque pour chaque journée de la semaine.

Citation :
« Vous tenez vraiment à votre travail ? A vos amis ? A votre famille, Professeur ? »

Le regard scintillant d'or et la tête légèrement penchée en avant, la fille du doyen avait fixé durant de longues secondes le visage stressé du professeur de sociologie de son fiancé. Comment osait-il lui répondre, à elle ? Certes, ce n'était pas la question qui prévalait pour autant, non. Comment osait-il ne pas lui répondre au sujet des occupations fournies à son petit ami, plutôt, était son soucis premier : Cela faisait plusieurs jours qu'il passait ses soirées hors du campus, et c'était absolument intolérable pour la brune de se taire plus longtemps sur l'effet que cela lui faisait. Elle n'avait rien demandé, peut-être parce que ça ne l'intéressait pas. Au début, tout du moins.

«
Vous ne... Pouvez pas. Vous ne pouvez pas faire ça, Mlle Xanda, et le sujet de mes cours ne vous regarde... En rien ! »

L'eurasienne avait soupiré, d'un soupir profond et presque dépité, tapotant le bord du bureau à côté duquel elle se tenait du bout de ses ongles parfaitement manucurés. Elle ne pouvait pas, hein ? Elle avait relevé lentement la tête, le visage totalement impassible, et avait de nouveau observé un long silence durant lequel le professeur s'était dandiné sur sa chaise. Personne n'ignorait que la fille chérie du doyen pouvait se permettre n'importe quoi tant elle était habile en général pour manœuvrer auprès de son père. Bon, il y avait bien eut la soirée d'initiation des Xanda Luminaere, mais... Le regard de la jeune femme était devenu d'un coup plus brûlant, plus flamboyant encore que quelques temps auparavant, la ramenant à des sentiments encore bien plus sombres que le fait de se voir refuser un caprice. Personne ne se dressait devant elle, et si elle l'avait finalement accepté, ce n'était que par une quelconque piété filiale qu'elle se vantait sans cesse d'avoir.

«
Ou se trouve Johannes Andersen ce soir, Professeur ? A moins que je doive d'ors et déjà vous appeler Monsieur, vu le peu de temps que vous aurez passé entre les murs de Cambridge... »

Et ainsi elle s'était avancée, l'air bien moins sympathique encore si c'était possible, serrant un poings et apparemment prête à s'en servir si il continuait ainsi à vexer ses plans.
C'était la raison de sa venue en ce lieu à une heure aussi tardive pour qui avait l'habitude d'étudier et d'aller se coucher avec un bon livre à lire; C'était la raison, simplement parce que Johannes ne pouvait pas se permettre d'apparaître dans un tel endroit. Pourquoi n'avait-il rien dit ?! Non, l'idée que la faute lui revenait entièrement ne lui effleura pas l'esprit bien qu'il aurait dût être de son devoir de demander ses occupations récentes à son fiancé. Ce dernier aurait simplement dût tout lui dire, tout de suite, sans appel et sans questions pour l'y forcer, et il ne l'avait malheureusement pas fait.

Le regard toujours plissé sous l'effet de ses pensées, le pas sûr malgré sa moue de dégoût particulièrement bien affichée, Kitsuné s'avança rapidement sans plus accorder d'attention à l'être stupide qui cherchait encore à comprendre ce qu'elle avait voulu dire. A moins qu'il n'ait eut enfin la présence d'esprit d'essayer de se souvenir où il avait bien put voir ce doux visage colérique ? C'est en prenant une profonde inspiration dictée par un instinct de survie un peu exagéré que la jeune femme poussa la porte du bar pour pénétrer dans le monde enfumé qu'il contenait. Et Seigneur ! Les choses n'auraient pas eut une odeur si déplaisante même dans une poubelle. Le tabac, l'alcool, les corps collés et plein de sueurs, tout cela donna aussitôt la nausée à la digne fille de Qiang Xanda, bien que son expression n'en laissa pas trop voir. Le bruit, par contre... Elle resta un moment figée à l'entrée de la salle, se forçant à retenir un léger tic voulant la mener au rictus et maîtrisant du mieux qu'elle le pouvait ses membres engourdis par une peur irraisonnée. Non ! Elle releva la tête, rejetant dans ce geste la lourde cascade de ses cheveux derrière ses épaules, les laissant retomber avec grâce jusqu'au bas de son dos tandis qu'elle se donnait l'ordre mental d'avancer comme si rien n'était important. Elle était Kitsuné Xanda. Et plus que cela, elle était parfaite.

Tellement, d'ailleurs, que son regard tomba directement sur la silhouette altière de Johannes Andersen, cet homme qu'elle se vantait de pouvoir reconnaître dans n'importe quel endroit et dans n'importe quelles circonstances. Toutefois, ce n'était pas vraiment la joie qui la faisait avancer avec un léger chaloupement, et la froideur de son regard de chat détonnait totalement au sein de toute cette débauche qu'elle refusait de voir pour ne pas perdre aussitôt la tête. Non pas qu'elle fut du genre à se maîtriser de force, loin de là.

« ... Soit l'atmosphère humide de transpiration que tu préfères ou le goût redoutés des mélanges alcoolisé servit par ce bon vieux Tolbiak ? »

Pardon ?! Le visage délicat de la brunette se tourna de quelques centimètres pour se poser sur celui de la pure inconnue - Comprenez, comme la plupart des gens inintéressants de Cambridge - qui osait répliquer de telle sorte à son Johannes. Mais d'un autre côté... Kitsuné reprit sa marche et termina rapidement juste devant son fiancé, l'air pour le moins suspicieux et prête à prendre la mouche, posant une main autoritaire sur son torse afin qu'il ne regarde plus qu'elle, ignorant royalement la blonde avec qui il parlait.

« Johannes, dis-moi ce que tu fais là. Tu n'es quand même pas venu boire ou t'afficher avec des... Filles de mauvaise vie, n'est-ce pas ? »

Le ton froid, elle lança un regard d'une chaleur toute aussi absente à l'autre jeune fille présente, ayant soudainement oublié le bruit au profit de sa tornade intérieure.


Dernière édition par Kitsuné Xanda le Dim 14 Déc - 19:44, édité 1 fois
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Dorian Finnigan
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MessageSujet: Re: Notown Blues [Brown - Andersen ]   Notown Blues [Brown - Andersen ] EmptyMar 11 Nov - 20:51

Le sort avait joué contre Johannes Andersen le jour où, par le plus grand des hasards, il était parvenu à obtenir les résultats des examens de physique au début du semestre. Comprenez donc ses intentions : son but ultime étant d’avoir le meilleur binôme possible dans toutes les matières, il avait donc observé les notes de chacun des élèves de physique, et il s’était avéré que seulement deux personnes avaient une note acceptable. Hélas, il était tombé sur Kenzie Stewarts, personne contre laquelle il n’avait à priori pas grand-chose, jusqu’au jour, du moins, où elle failli faire exploser le laboratoire de physique.
Mais visiblement, la jeune femme n’avait pas apprécié le fait qu’il rapporte la chose au doyen, et elle ne manqua pas de le lui rappeler. Malgré la musique assourdissante et les dialogues éméchés qui raisonnaient partout autour d’eux, il capta néanmoins chacun des mots qu’elle lui balança au visage, et il fallait avouer que si il avait été question de livre, il aurait peut-être été assommé depuis longtemps. Hélas, un binôme devait se garder durant tout un semestre, et Stewarts devait donc être son fardeau d’ici la fin de l’année.

Ouvrant la bouche pour prendre sa défense, il se fit interrompre par la main de Kenzie venue se placer à quelques centimètres de son visage. Cette jeune femme devait sans doute son éducation déplorable à ses origines américaines. Au début de leur « collaboration », il fallait avouer que Johannes avait eu beaucoup de mal à comprendre ce qu’elle signifiait, tant son accent paraissait avaler ses mots. Il fallait certes reconnaître qu’Andersen avait pour sa part les phrases tintées de l’intonation Galloise, mais il était autrement plus noble et allait beaucoup mieux à ses origines que celui, vulgaire, de sa binôme.

« Je ne te permets pas d’insulter une seule seconde Rutherford. Remercions le ciel qu’il n’ait pas eu quelqu’un comme toi à ses cotés, autrement quoi, il n’aurait sans doute pas obtenu le prix Nobel de Chimie en 1908, et je peux t‘assurer que tu t‘en serais mordu les doigts! » Lâcha-t-il les bras croisés d’un air plutôt outré. « Je te croyait plus ouverte d’esprit, Kenzie, mais maintenant que j’y pense, seule une personne incapable de rendre hommage à Ernest Rutherford peut mettre le feu à un laboratoire de physique chimie… »

« En fait, la question est maintenant de savoir qu'est-ce qu'un garçon comme toi plein de docilité et pondération vient faire dans un lieu aussi hostile à ton milieu que celui-là ? Tu ne vas tout de même pas me
faire croire que tu trouves une once de divertissement dans le fait de venir écouter jouer un groupe plus ou moins médiocre, occupant de surcroîts la scène avec un charisme plus ou moins artificiel. Ah moins que se ne soit l'atmosphère humide de transpiration que tu préfères ou le goût redoutés des mélanges alcoolisé servit par ce bon vieux Tolbiak ?
»

Visiblement, elle n’avait écouté un mot de son discours. Et venait de l’insulter :

« Les raisons de ma présence ici ne te… » Le jeune homme s’interrompit. Le gin lui alourdissait la langue d’une manière peu agréable. Il n’eut pas le temps de continuer son discours qu’une personne inattendue fit devant lui son apparition.

Kitsuné Xanda n’était pas une personne physiquement imposante, il fallait bien le reconnaître. Mais les personnes qui la connaissaient étaient loin de s’en rendre compte, et Andersen faisait partie de ceux là. Malgré son statut de petit ami, enfin, de fiancé de la belle, il n’était pas le dernier à subir son influence. Il baissa les yeux sur elle au moment où elle posait la main sa poitrine d’une façon qui lui était propre. Johannes paraissait étonné : que faisait-elle ici?

« Johannes, dis-moi ce que tu fais là. Tu n'es quand même pas venu boire ou t'afficher avec des... Filles de mauvaise vie, n'est-ce pas ? »
Quelques secondes passèrent avant qu’il ne parvienne à lui répondre, abasourdi par sa question.
« Kitsuné… Bien sûr que non! »
Mais la jeune femme, loin de le croire, jetait un regard des moins amène à Kenzie, laquelle paraissait quelque peu… irritée.
« Il s’agit de Kenzie Stewarts, mon binôme de physique » Il allait ajouter ’celle qui avait fait exploser le laboratoire de chimie la semaine passée’, mais se retint. Chacun savait ce qui arrivait aux personnes qui avaient le malheur de mettre en rogne la jeune femme, et malgré le fait que cette dernière ait osé se moquer de l’un des physiciens les plus brillants de son temps, ça n’était pas non plus une raison pour l’envoyer sur l’échafaud. Le jeune homme glissa une main à la taille de la jeune Kitsuné, dans le but de lui montrer son affection, et tenter d‘éteindre la colère qu‘il sentait poindre en elle, depuis le temps qu’ils sortaient ensemble, le jeune homme connaissait assez la jeune Xanda pour sentir venir certaines de ses réactions. il ajouta en guise d’explication :

« Cela fait bien une semaine que je suis contraint de venir ici, à cause de mon cours de sociologie, ou nous devions observer un milieu lambda. Je venais tout juste de tomber sur Kenzie lorsque tu es arrivée… Que fais-tu ici, au fait? Ne m’avais-tu pas dit que tu détestais ce genre d’endroits? »

Oh, certes, peut-être que si il avait informé Kitsuné de ce devoir, elle n’aurait pas eu à demander des explications. Mais sa fiancée n’était pas du genre à prendre la peine d’écouter des choses qu’elle estimait d’inintéressantes et il avait apprit à… Filtrer.
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