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 Such great heights [Coralee]

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MessageSujet: Such great heights [Coralee]   Such great heights [Coralee] EmptyDim 1 Juin - 16:30

Le matin est la période de la journée des privilégiés. Je ne parle pas du matin dans le sens de la matinée. Non. Là, il faut entendre le très petit matin, celui que peu de personnes connaissent et sont capable d’apprécier à sa juste valeur. Il était à peine 6 heures du matin, Eliott Jeckyll était déjà hors de son lit, calé sous une cage d’escaliers, collé contre une minuscule vitre entrouverte pour laisser s’échapper la fumée de la cigarette qu’il était en train de fumer.
Il l’avait fait. Finalement, il l’avait fait. Ce matin même, alors que son camarade de chambre (Johannes Andersen) dormait profondément, il avait fouillé son armoire et, au milieu de chemises au col bien repassées, il avait trouvé le butin, le saint Graal. Son journal intime. Oh, non pas qu’il éprouvait des regrets à présents (croyez moi, il n’en éprouvait pas, ce n’est pas comme si ce genre de choses étaient nouvelles chez lui). Mais il avait déjà entrepris la lecture du dit journal, depuis environ une petite heure, et nul besoin d’être un génie pour comprendre qu’il y avait quelque chose qui clochait là dedans. Il avait pris le soin de passer les passages qui parlaient de Cicely, qui généralement lui donnaient envie d’aller frapper quelques bon petits citoyens innocent à la manière d’orange mécanique. Outre les passages de passion enflammées destinées à sa cadette, donc, il y avait des choses assez obscures, des passages qu’Eliott du relire plusieurs fois pour

Citation :
Il fallait que je me confie, et Elisa n’a guère de temps à m’accorder aujourd’hui. Je soupçonne ma tante d’avoir interdit aux domestiques d’avoir tout contact avec moi, depuis ‘l’accident’. Je n’avait nullement envie de quitter cet hôpital, et j’avais fait le vœu d’y rester éternellement, mais le sort n’en a pas voulu ainsi. Soit, je fais contre mauvaise fortune bon cœur, même si, depuis une semaine que je suis rentré, je n’ai guère assez de force pour pouvoir quitter mon lit. Du moins volontairement. Si je commence à écrire en effet, c’est qu’il m’arrive des choses extrêmement singulières, ces jours-ci. Je me suis retrouvé dans le parc, en pleine nuit, assis sous un arbre, sans savoir comment j’y était parvenu. Une autre fois, dans le grand salon, assis devant le piano, et une dernière fois dans le boudoir de ma tante, fouillant l’un de ses tiroirs. Comment avais-je fait pour me procurer la clé? Je m’inquiète
Etait il finalement possible que le petit Adersen, personnification de la perfection énervante et de la tête à claque premier de la classe puisse avoir une faille dans son existence réglée comme du papier millimétrée et ne laissant aucune place ou presque au hasard et aux déconvenues ? Etrange. On aurait dit un remake de Donnie Darko, ou quelque chose dans ce goût.

Citation :
Je suis consigné dans ma chambre : Deux mois ont passé depuis ‘l’accident’ , et le printemps est déjà bien avancé. La journée était claire, et j’avais décidé de cesser quelques minutes d’étudier le latin pour me consacrer à une activité plus ludique. Assis devant mon piano, je jouais le second mouvement du concerto numéro vingt-et-un, lorsque ma tante est arrivée. Sans doute irritée par quelque sujet, elle m’a demandé de cesser de jouer, et s’est mise à parler de Mère, qu‘elle n‘a jamais aimée. Sans savoir comment ni pourquoi, je me suis retrouvé les joues brûlantes, et retenu des deux cotés par mes cousins, lesquels mettaient visiblement beaucoup d’énergie à me retenir. A mes pieds, ma tante, allongée sur le sol, qui me regardait avec une lueur terrifiée. Qu’ai-je donc fait?

J‘ai aujourd’hui appris une nouvelle bien excitante; et qui va d‘ailleurs sans doute transformer mon existence : ma tante a décidé de m‘envoyer dans un pensionnat en septembre prochain. J‘ai un instant espéré qu’il pouvait être question d’Eton, mais cela n’est rien qu’un vulgaire établissement mixte. Enfin, je n’ai pas à me plaindre de mon sort, et je m’imagine déjà profiter d’une année sans Alistair et Cecil.
Est-ce mal? Je me blâme déjà assez de mon étrange comportement de ces derniers jours, mais sans comprendre, pourtant, ce qui a pu se passer. Malgré mes excuses répétées, ma Tante refuse toujours de m’adresser la parole, et je suis considéré comme un paria. Alistair et Cecil se comportent aussi de manière plus distante que jamais, et je n’ose pas leur demander ce qui m’est arrivé le jour de ‘l’évènement’. Ils me traitent de fous, et je dois bien avouer que je ne suis pas loin de partager leur opinion

On m’a emmené chez un médecin. Retour à l’hôpital : ils voulaient savoir ce que j’avais, et j’avoue m’en inquiéter aussi. Des examens, encore et toujours. Du moment que ça n’empiète pas sur mes résultats scolaires… Ils m’ont prescrit des médecines visant à calmer cet effet secondaire, supposé me « protéger », depuis l’accident. Je les recevrais en cours de trimestre, en espérant que je n’agisse pas étrangement d’ici là.

Eliott fit glisser le mégot à travers la vitre, qui alla se perdre au milieu de tous les autres mégots des élèves dissidents d’Harper qui avaient pour cachette cette désormais célèbre cage d’escalier où on pouvait lire « Jennifer aime Timothy » ou encore « Bodwin va te pendre pauvre molusque ». Un temple de lyrisme et de la poésie, somme toute. Eliott passa machinalement sa main dans ses cheveux. C’était ce journal qui devait remettre à Coralee tout à l’heure. Ils avaient convenu de se retrouver derrière la chapelle, endroit discret et reculé pour conclure des pactes. Et ce pendant leur première heure de cours, où d’ailleurs ni l’un ni l’autre n’avait cours. Maintenant, il se demandait s’il faisait bien de livrer le journal tel quel à Coralee. Même si Johannes était sans doute la personne à qui il avait le plus envie de casser la figure ces temps ci, il se demander si le livrer ce qui semblait être un noir secret comme ça. Johannes était tellement incapable de se défendre qu’il risquait d’être complètement ravagé si Coralee se servait de ses secrets contre lui.
Alors, il se mit à arracher toutes les pages compromettantes du journal, les rangeant au fond de son sac. Non, vous ne rêvez pas, Eliott Jeckyll est un être humain. Bon, il y avait aussi le facteur « possible chantage » qui était rentré en compte. Mais pour le moment, ce n’était pas ce à quoi il pensait. Il faisait simplement un « geste gratuit » (oui, ça sonne très bizarre) envers son camarade de chambrée. Il risquait sans doute de le regretter, mais il s’efforça de ne pas trop y penser.

RADIO HARPER IL EST SIX HEURES TRENTE ! Nous sommes le 9 janvier 2008, la température extérieure est de –4 degrés, nous vous laissons vous réveillez avec cette petite chason… GOD SAVE THE QUEEN HYMNE NATIONAL


Hurlèrent les enceintes de Harper. Radio Harper, toujours fidèle au poste pour réveiller les petits soldats dociles. C’était parti, les élèves allaient commencer à déambuler un peu partout dans l’établissement, certains la brosse à dents dans la bouche, ou leur livre de maths cachant leur visage pour cause de contrôle non révisé.
Il se dirigea lentement vers la chapelle. Elle était déjà là. Plus matinale que lui, pour sur. Il s’avança, sans aucun sine chaleureux ou effusion d’affection (« Oooooh comme ça fait plaisiiiir de te voir »). La mode Jeckyll somme toute. Il s’appuya contre le murs glacé le chapelle, à ses côtés, puis lui tendit le petit carnet en cuir.

Méfait accompli, le contenu est d’ailleurs bien décevant. Sauf si tu raffoles des longues déclarations passionnées, des essais sur la géométrie ou des critiques de concertos de Mozart…


Evidement que ce qui restait du journal était complètement aseptisé, il venait d'enlever tous les passages les plus secrets et compromettants. Il était d'ailleurs assez fier de son travail, il fallait vraiment être tel l'oeil de lynx pour se rendre compte que des pages entières manquaient aux mémoires de Johannes Andersen.
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