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 Cicely Jeckyll

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MessageSujet: Cicely Jeckyll   Cicely Jeckyll EmptyDim 16 Déc - 2:24

Identité :

Prénom(s) et nom : Cicely Jeckyll
Date de naissance, Age : 14 Novembre, 17 ans
Sexe : Féminin
Établissement : Situation familiale tendue, besoin irrépressible des parents d’éloigner leur monstrueuse progéniture... Harper is a solution

Et sinon, vous, ça va?

Physique : Regardez la bien… si, plus attentivement que ça. Passez au-delà de ce regard fiévreux et ailleurs qui vous donne envie de la secouer par les épaules ou de fuir, à travers de corps pâle et maigre qui donne pourtant la sensation de ne jamais fléchir ; oubliez même jusqu’à ce sourire ambigu qui dévoile la base de ses canines. Tellement belle, peut-être un peu trop… différemment. Elle n’a pas la classe de certaines maîtresses passionnées, ni même la grâce talentueuse de ces nombreuses petites dindes amourachées. Sa beauté serait plutôt celle qui se cache dans un recoin sombre, et qui obnubile par son mystère. Une obsession. Impossible de ne pas chercher à comprendre ce qui la rend magnétique, et à la fois intouchable. Elle donne la sensation dérangeante d’être capable de vous perdre, vous détruire, et en même temps la tentation de l’aimer éperdument est forte. L’amour du danger, sans doute. Ou l’amour de l’horreur. Exactement ça. Elle est comme ce moment étrange dans un film tragique où on ne supporte pas de regarder, souffrant en silence, et où pourtant nos yeux restent fixés, captivés par l’angoisse et la douleur. Vous savez qu’elle vous fera du mal… avant même qu’elle n’effleure votre bras de ses longs doigts continuellement glacés, ou que son souffle contre votre oreille ne devienne le signal de votre perte. Enfin, tout ça ce n’est qu’un genre. Un jeu de plus. Une distraction qui la garde éloignée d’un sadisme plus brutal, pour le moment.
Lorsqu’elle fait un petit effort cependant, elle peut devenir absolument adorable. Angélique, douce, d’un charisme mignonnet, perdant presque toute forme de menace. Qu’il est amusant alors de les voir douter, se demander si toutes les rumeurs qui courent sur elle ne sont pas pures affabulations, transmises par quelqu’un qui lui voudrait du mal gratuitement ? Comment de si grands yeux bleus étincelants pourraient-ils être responsables de tant de mauvaises choses ? Et puis la faible rougeur gênée qui apparaît sur ses joue, au bon moment, fait taire les derniers doutes… ah, le délicieux goût de la manipulation (qui réussit toujours, évidemment).
Avec tout ça, difficile d’arriver à la cerner. Certains s’y sont déjà risqués, lui collant l’étiquette de « tarée à éviter » avec sagesse (tiens, la même que celle de son demi-frère, si on y réfléchit). Peu importe, les plus réticents se montreront doux comme des agneaux si elle parvient à laisser échapper une petite larmichette (en s’enfonçant les ongles dans la paume de toutes ses forces). Ah tiens, d’ailleurs, petit problème. Charisme, aura maléfique et j’en passe, tout ça c’est bien mignon. Mais, en vérité, sa supériorité physique ne tient qu’à son assurance. Aucune force (si ce n’est lorsque, vraiment en colère, elle se met à griffer et mordre), aucune endurance, aucune agilité particulière… c’est relativement gênant. Elle a mis au point des stratégies plutôt complexes pour éviter le cours de sport, répondant à ceux qui la questionneraient sur son aversion pour tout effort physique qu’elle refuse de se décoiffer pour ça. Un petit regard de toxico sous tension et hop, ils passent l’éponge. Bref, il suffit finalement que quelqu’un décide d’en venir aux mains et oublie la rhétorique, et la demoiselle est cuite. Voilà pourquoi, en règle générale, elle vérifie souvent du coin de l’œil que son demi-frère n’est pas dans les parages, par le plus hasardeux des hasards. Ce n’est pas qu’un hématome sur le visage ne soit pas saillant (ce serait même le couronnement de son physique de droguée), mais sur sa peau vampiresque… non, mieux vaut éviter. D’ailleurs, son corps est très facilement marqué par les coups. Il n’est pas rare de voir quelques hématomes disséminés sur sa peau exsangues, voir des coupures qui ont mal cicatrisé.
Quant à sa manière de s’habiller… aucun code. Ni de couleur, ni de décence, rien du tout. Etre consensuelle et discrète, c’est pas son truc. Alors parfois, il lui arrive de mettre un manteau à peine boutonné et seulement une paire de collants et des sous vêtements dessous (vous auriez dû voir la tête de son prof quand il lui a demandé d’enlever le manteau…), ou bien des chemises d’homme tachées de peinture, et que sais-je encore. C’est suivant l’envie du moment. Il lui arrive même de piquer dans l’armoire de son demi-frère (quant à savoir s’il est au courant, ça…), pour de nouveaux arrangements vestimentaires plus ou moins suspects.

Caractère : Méchante… peut-être pas tant que ça. Dépend avec qui. Elle ne ment pas à son frère de substitution, n’en a pas besoin d’ailleurs. Il est le seul avec lequel aucun rôle n’est utile, aucune dissimulation. Egalement, le seul être qu’elle serait prête à défendre, et pour qui elle éprouve de l’intérêt. De l’affection même ? Rien n’est sûr. Elle a toujours détesté devoir le respect par lien de sang… ainsi ce qu’elle offre à son demi-frère, il l’a gagné d’une autre manière, qui ne regarde qu’eux. Bref, écartons ça. Pourrions-nous parler de sadisme, la concernant ? Il est vrai qu’elle apprécie la distraction de la souffrance d’autrui, plus encore lorsqu’elle en est la responsable. Mais ce serait plus par ennui. Le monde entier n’est qu’une pathétique palette de nuances de gris, de noirceurs, d’hypocrisies en tous genre. Cecily a hérité du pire cynisme qui puisse exister, puisque n’ayant rien à voir avec l’argent et ses excès. Observer, tester, manipuler, tout ça lui a permis de ne constater qu’une chose : que l’homme est faible, instinctivement mauvais, sombre. Toutes les conneries du genre acte désintéressé la font doucement rire. N’importe qui est capable des pires atrocités, pour des raisons toujours plus faiblardes… une fois qu’elle a eut compris ça, c’était terminé. Très vite vint l’ennui, après un dégoût profond pour l’humanité et ses vices à peine voilés. Il fallait trouver un moyen de ne pas sombrer dans la lassitude… magnifique, Eliott avait toujours de splendides idées pour passer le temps, et elle apportait à l’ingéniosité cette touche de cruauté féroce qui rendait les choses tellement croustillantes. Peu importait qui souffrait, tant qu’ils arrivaient à s’arracher un sourire amusé. Et puis, au-delà de la manipulation, il y avait la séduction. Inutile de dire qu’elle s’était vite rendu compte qu’un sentiment tel que l’amour rendait les choses encore plus compliquées, douloureuses, et dont jouissives pour celui qui aurait engendré tout cela. Briser les couples, quel admirable passe-temps… elle leur évitait tant de douleur, ils auraient dû la remercier. Tant pis, personne ne reconnaissait jamais sa valeur.
Peut-être que par moment, il lui arrive de regretter tout ça. Elle observe ces petites ados à couettes qui éclataient de rire en mettant la main devant leur bouche, ou élargissent leurs grands yeux charbonneux à l’entente d’un nouveau ragot, et l’envie la prenait de devenir comme elles. Certes, il lui est facile de jouer la comédie mais… il manque quelque chose. Cette part d’insouciance, d’étrange pureté inconsciente que conservent certains, qui croient encore en la générosité. Elle n’est même pas sûre de pouvoir en parler à son frère. Peut-être qu’il ne comprendrait pas, peut-être qu’il ressent la même chose, peut-être qu’il ne la prendrait pas au sérieux. Elle ne veut pas savoir. Sa seule certitude, c’est qu’il faut tuer l’ennui. Par tous les moyens, et quelques soient ceux qui souffrent. Plus le temps passe, plus elle devient cruelle d’une manière… poétique. Pour leur donner une raison à tout ça, pour éviter de se rendre compte qu’elle est peut-être un peu folle, finalement. Il faudrait qu’elle essaye un jour, juste pour voir, ce que ça fait de passer une journée normale encombrée de pensées inutiles et frivoles, sans cette noirceur… quand elle aurait le temps, peut-être.

Intéressant… Et le passé dans tout ça?


Origine / Nationalité : Son père était français, sa mère anglaise de pure souche

Histoire : Elle a vécu toute son enfance dans l’Ouest de la France, à l’abri d’une agréable maison, cernée d’être pour qui elle avait toujours simulé l’affection. C’était comme ça, elle ne pouvait rien y faire. Par moment, elle s’était demandé si les autres gosses faisaient eux aussi l’expérience de cette solitude, de ce sentiment d’indifférence vis-à-vis de parents qui s’échinaient à être ennuyants. La mort de son père l’atteignit tout aussi que celle de Teddy, son hamster écossais qui lui avait tenu compagnie le temps de longues soirées d’hiver (hiver qui avait eut sa peau poilu… il s’était émancipé, avait couru dans le jardin, par moins quatre degrés. Triste, oui). A partir de là pourtant, ce qui n’était qu’une succession de jours sans intérêt se transforma en véritable enfer.
Sa mère prit son éducation en main.
Cette phrase devrait vous évoquer les longs dîners du soir dans la maison familiale, tristes et silencieux, où la fillette devait apprendre à tenir correctement sa fourchette. A dire vrai, si cela commença bien innocemment, bientôt tous ses gestes, toutes ses paroles, furent jugées, mesurées, analysées, notées. Une fausse note, et la punition n’était pas un dessert supprimé. Encore aujourd’hui, il lui arrive parfois de se masser la nuque, à l’endroit où une solide baguette de bois venait frapper ses vertèbres saillantes. Sa mère avait parfois tant d’imagination… Les années passèrent, elle s’habitua à cette vie. On se fait à tout, n’est-ce pas ? De là vient sans doute sa duplicité, son étonnante faculté à dévoiler aux autres l’exact contraire de la vérité. La douleur devenant son unique mode de communication, elle oscillait entre gamine tyrannique, redoutée, et petit être solitaire. Dans les deux cas, elle terrifiait les autres ; ce qui n’était pas sans la gonfler de fierté.

Sa mère se remaria.
Elle avait alors quatorze ans, ou presque, et ce fut là l’aube d’une nouvelle vie. Elle habitait alors en Angleterre depuis deux ans, dans une banlieue de Sheffield. Sa mère exerçait à temps partiel le travail de psychologue dans un hôpital du coin, gardant le reste de son temps pour d’autres… activités. Elle semblait avoir rencontré sa proie sur son lieu de travail, du moins c’est ce qu’en avait conclut Cicely.
Cette nouvelle donc, disais-je, s’annonçait tout aussi morne que la précédente. Elle n’avait rien à craindre du beau-père, véritable larve soumise et transpirante, et sa mère semblait très légèrement adoucie. Le déménagement (pour sceller les deux nouvelles familles), se fit sans encombres. Les jours recommencèrent à défiler, sans se soucier du terrible ennui de la fillette. A dire vrai, ce tableau en deviendrait presque triste, si il n’avait pas été là. La note d’épices, de vie. Elle avait été agacé d’abord, l’avait détesté. Lui, le petit bizarre qui parlait peu, peignait beaucoup, ne souriait jamais, portait seulement ce petit air supérieur. Mais il faisait un tel compagnon, que lutter fut bientôt… terriblement moins drôle, que de s’allier.

Situation familiale Son père est mort lorsqu’elle avait dix ans. Crise cardiaque, ont dis les médecins. Elle a toujours plus ou moins soupçonné… non, n’en parlons plus. Sa mère est toujours vivante, en pleine forme… ses gifles n’ont jamais perdu de leur dureté. Après le remariage de la femme avec un le père d’Eliott, celui-ci est devenu son demi-frère.
Rêves et ambitions pour l’avenir :
Trois secrets inavouable concernant votre personnage (c'est grâce à cela que Duty va le faire chanter pour qu'il réalise les missions) :

- auto-mutilation qui n’en est pas vraiment. Discrète, secrète.
- l’éducation de sa mère, qui lui a laissé de cuisantes « traces »
- son aversion pour les signes d’affection

… le fait qu’elle soit un monstre de sadisme, c’est un secret ça ?


Dernière édition par le Dim 16 Déc - 2:26, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Cicely Jeckyll   Cicely Jeckyll EmptyDim 16 Déc - 2:24

Fiche de présentation : rp de 30 lignes


L’herbe lui chatouillait les chevilles. Dans l’air, il y avait cette petite odeur d’épices, qui enflait par moment, pour disparaître aussitôt. Le soleil était lumineux, dans un ciel bleu trop clair glissant vers le gris, et pourtant sans chaleur. L’automne approchait. Autant de détails qui n’avaient pas la moindre importance. Du moins, pas pour elle. Tout le monde déteste les hôpitaux. Qu’on y soit patient, visiteur, voire même médecin. Elle, les adorait. Depuis que, six ans plus tôt, sa mère l’avait amené faute de mieux dans le service psychiatrie où elle travaillait, la petite Cicely s’était prise d’une véritable obsession pour tous ces malades, physiques ou mentaux, et leurs hypocrites visiteurs qui transpiraient la culpabilité.
Aujourd’hui encore, ce même homme (il devenait lassant), était venu voir sa mère. A propos de son fils, semblait-il, avec qui il avait de sérieux problèmes. Qui n’en avait pas avec sa douce progéniture, me direz-vous.
Pour le moment, tandis que sa mère et l’inconnu (qui transpirait d’une manière plutôt repoussante, si vous voulez son avis) s’étaient engagé dans une conversation sur la discipline, les investigations de la petite alors âgée de 13 ans et des poussières, l’avaient mené jusqu’au parc. La pâle lumière du soleil d’Octobre ne suffisait pas à réchauffer sa peau diaphane. Elle était petite, commune, de sombres cheveux noués en natte glissant sur son dos. Ses yeux suivaient le mouvement de sa peau ; sans nuance, pâles et morts, peut-être un peu effrayant. Ses lèvres également, fines, presque invisibles, cachaient un léger sourire. De ses mains osseuses, elle triturait un ruban de sa robe, qui commençait à s’étioler. Un véritable petit ange, au visage exsangue et aux obsessions déjà terrifiantes.

Les malades étaient installés avec parcimonie, comme du sucre glace sur un gâteau au chocolat, statiques, parfois en groupe, parfois enfermés dans une triste solitude. Et, comme sur tout gâteau, il y avait ce gros grain de sucre glace apparemment délicieux qui se séparait des autres, partait voler tranquillement jusqu’à un coin, seul et lumineux. Aussi grotesque soit cette métaphore, compte tenu qui plus est de la créature qui lui offrait sa tête pour cage, il serait juste de dire que Cicely venait de trouver le grain de sucre de glace parfait entre tous.
Il était bizarre. Ça, elle l’avait deviné avant même d’avoir eut à s’approcher, avant même de commencer à tourner lentement autour de lui, et de ce qui semblait être une toile, posé sur un chevalet. Le fait qu’il ne s’intéresse pas une seconde à sa présence l’agaça quelques secondes ; elle finit par s’asseoir en tailleur à distance respectable, sans avoir prononcé un mot. La fixette muette dura un long moment. Jusqu’à, à dire vrai, que quelqu’un vienne la troubler.


_ Cicely ! Relève-toi immédiatement. Tu as tachée ta robe… et regarde dans quel état sont tes cheveux. Comment ai-je pu élever une petite sauvageonne comme toi.

Pour être tout à fait honnête, la mère ne haussa pas vraiment le ton. Elle n’en avait pas besoin. Seul suffisait son impeccable présence pour que la fillette se crispe, baisse légèrement la tête comme en position de défense. La mère, le buste prisonnier d’un tailleur parfaitement coupé, le dos droit, eut une moue agacée à l’encontre de sa fille, avant de se tourner vers celui qu’elle avait amené. L’homme venu lui rendre visite. Elle voulait lui présenter sa tendre progéniture. Oh, ça tombait bien, lui-même voulait que la psychologue connaisse son fils… justement là. Cicely laissa filer le reste de la conversation bien loin de son attention. Quelque part, elle savait déjà ce qui allait se passer.
Instinctivement, pour faire taire la légère angoisse qui enflait, ses doigts commencèrent à frotter son poignet droit, avec lenteur. Plus les secondes passaient, sous les éclats de voix mesurés de sa mère, les sourires de l’homme, les coups de pinceaux du garçon, plus la peau devenait rouge, douloureuse. Ce ne fut que lorsque sa peau vit apparaître d’étranges points rouges qu’elle s’arrêta, calmée. Discrètement, elle baissa de nouveau sa manche, puis lissa sa robe.

Le soir, ce qu’elle avait prédit se réalisa bien.
Sa mère n’avait pas été satisfaite de la prestation « en société » de Cicely. La punition fut sans appel, les détails n’ont pas besoin d’être énumérés ici. Depuis la mort du Père, quelques années plus tôt, le tempérament autoritaire de la Mère s’était peu à peu révélé. Elle ne voulait pas d’une fille mal élevée, sale, médiocre. Il lui fallait transformer la petite créature malléable en parfait avatar des bonnes manières, de la grâce et la vivacité. La frontière est pourtant mince entre autorité et tyrannie, particulièrement à l’encontre d’un petit être faiblard, encore groggy de la mort d’un proche. Etre qui obéit à tout. Parce qu’elle avait rapidement compris le système. Si sa démarche n’était pas à la fois gracieuse et princière, c’était un rapide coup dans le bas des reins qui la faisait se redresser. Du moins, cela commença-t-il de cette manière quasi-innocente, d’une mère qui se chargeait personnellement de l’éducation de sa fille. Mais, les coups portant mieux que les sermons, bientôt devinrent habituels. Ce n’était pourtant pas la situation financière de la famille ou leur classe sociale, qui les obligeait à de telles extrémités. Personne ne connaissait cet « aspect » de leur petite famille ; c’est un secret que la jeune fille voulait conserver avec rage, sans savoir pourquoi.
Plus les châtiments contre sa médiocrité se multipliaient, plus elle semblait y être insensible. A présent, il lui devenait de plus en plus aisé de mentir, charmer, être hypocrite. Il y avait une telle distance entre son apparente sérénité et sa vie intérieure, que l’on pouvait presque la qualifier de monstre. Ce statut, elle ne l’obtint que vers l’âge de quinze ans, lorsque les joies malsaines du sadisme se présentèrent à elle, lumineuses et débordant de promesses. Et, croyez-le ou non, mais à la manière dont les choses s’étaient goupillées depuis que sa mère avait épousé l’inconnu du parc (prenant alors le nom de Jeckyll), elle avait à présent un allié de choix ; un compagnon de jeu qui, contrairement à tous les êtres insipides qu’elle méprisait férocement, ne la lassait pas.

Pourtant, même en grandissant, la présence de sa mère restait une source d’angoisse, de terreur. Certes, son enseignement lui avait permis d’avoir aujourd’hui un port de princesse, les manières d’une lady et la monstruosité d’un psychopathe, mais toujours subsisterait cette petite part d’elle, bloquée à l’âge de 13 ans, qui ne savait que se recroqueviller dans un coin en attendant les coups. Chaque fois alors, chaque fois même que quelque chose semblait sur le point de l’ébranler, ses doigts venait frotter sa peau, ses ongles ensuite, avec rage. Elle camouflait les marques sous ses vêtements, pour que personne ne s’en aperçoive. C’était à nouveau un secret qui lui faisait honte, une faiblesse. Elle ne connaissait que la douleur pour apprendre, communiquer. Il lui semblait normal de faire du mal aux autres, se contentant de seule relation qui lui avait été inculquée. Alors, peut-être était-ce quelque part une véritable peur lorsqu’elle se reculait ou repoussait, au moment où quelqu’un (rarement), voulait lui témoigner un peu d’affection. Sentir, toucher les autres, ne lui posait aucun problème. Mais lorsque les gestes se nuançaient de tendresse, toute l’étendue de sa folie se lisait un instant sur son visage… avant de redevenir glacial.


_ Remet ta frange en place.

Toujours parfaite, lisse, sans accro.
Pas un défaut.
Si ce n’est, peut-être, celui d’être un monstre.


Comment avez-vous découvert ce forum ? : Je faisais partie de l’équipe de mutinerie pour qu’il soit crée xD
Comment trouvez vous le design? : So cooool ; Giu t’es la meilleure, nous allons t’ériger un totem
Combien de jours par semaine pensez-vous être là :7, évidemment (sauf en période de partiels)
Merci de préciser si votre personnage choisi est un prédéfini ou non : 12, 13 par alà, ça dépen de l'autre joueur
Spoiler:


Dernière édition par le Dim 16 Déc - 19:34, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Cicely Jeckyll   Cicely Jeckyll EmptyDim 16 Déc - 13:39

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