__ Take a deep breathe [ Giulia =) ]

Traumatisée, Giulia Gattina l'était encore après ce Liverpool Trip; elle ne pourra jamais sans remettre, elle en était consciente. Ce lycée lui portait la poisse, elle en avait eu confirmation lors du trajet retour. Combien de cars, remplis d'élèves, tombaient en peine ? Très peu, sauf quand un certain Duty est dans les parages. Et à Harper, c'était le cas.
La jeune américaine manqua de tomber de son lit, emmêlée dans ses draps et ses couvertures après une nuit bien agitée. Des cauchemars j'entends, les activités très peu catholiques ne se font pas en compagnie de ses camarades de chambre. Doux jésus, petits esprits mal placés. Quoi qu'il en soit, Giulia était la seule à être réveillée, maintenant assise sur le rebord du matelas, essayant de déchiffrer l'heure inscrite sur le réveil. La pièce était silencieuse, on entendait juste un léger ronflement d'une des filles voisines. La lycéenne secoua légèrement la tête, tentant de se remettre les idées en place. Elle était rentrée de Liverpool la veille et tout le monde avait été victime d'un des coups bas de ce très cher Duty.

Préférant se lever au lieu de se rendormir, Giulia eut l'occasion d'avoir la salle de bain rien que pour elle. Comment quatre filles pouvaient tenir dans une surface de deux mètres carrés, elle s'était toujours posée la question. Le contour de l'évier était occupé par des dizaines de flacons de vernis, de lotions capillaires, de cotons roses et bleus, de tubes de mascara et de rouge à lèvres et tout un amas de produits cosmétiques qui ne servaient strictement à rien. La jeune femme posa ses mains de part et d'autre de l'évier, fixant d'un œil intéressé son reflet après avoir farfouillé dans une des petites boîtes qui traînait sur une des étagères. Elle était comme toutes les filles, mais elle n'avait pas la malchance d'avoir une tête de déterrée quand elle se levait.. et pour cause. Le nez de Giulia arriva au niveau de la surface plane du lavabo après avoir répandu et arranger une petite quantité d'une substance farineuse et blanchâtre. Je vous laisse deviner ce que cette poudre blanche était. Giulia pinça sa narine gauche et aspira, même manège pour la seconde. Enfin, elle se releva, saisissant rapidement un mouchoir pour effacer toute trace de cette addiction, cette vilaine habitude.

C'était de la bonne comme on dit dans le jargon. Harper avait peut-être une très bonne réputation, mais ce n'est pas pour cette raison que certains élèves ne menaient pas une vie de dealers ou de drogués. Ou de dealers drogués, chacun son choix. Giulia se limitait au rang des drogués, et encore, elle ne se considérait pas comme une junkie. Elle était... normale ? L'américaine se dirigea rapidement vers la penderie, farfouillant parmi tous les vêtements, maintenant pressée de prendre l'air. D'un mouvement rapide, elle enfila un jean noir en coupe cigarette et un t-shirt vintage, trouvé lors de son dernier séjour à New-York. Un léger coup de brosse, puis de fer à lisser et des ballerines plus tard, Giulia était dehors, se dirigeant à l'aveuglette dans le parc. Les cours commençaient dans plus d'une heure, elle avait le temps de revenir jusqu'à sa chambre. Si elle allait en cours, évidemment. Giulia n'était pas vraiment adepte de la biologie ou toute autre matière scientifique.

A présent, la jeune femme était en pleine forme, gambadait à travers la pelouse -trop- verte de l'établissement, sujette à une euphorie passagère. Il faisait froid certes, mais même en t-shirt, Giulia se sentait étonnamment bien. Allez savoir pourquoi. Machinalement, elle chercha son paquet de cigarettes. Ha non, désolée darling, il est resté dans ton sac à main, qui est lui même resté près de ton lit. Elle retroussa ses lèvres, à la vue d'un autre élève, assis sur un banc semblant s'extasiait devant le paysage. Giulia ralentit la cadence de ses pas, penchant légèrement la tête en essayant de deviner à qui elle aurait à faire d'ici deux secondes. Elle l'avait déjà vu, sa coupe de cheveux l'avait marqué, son visage mystérieux, et son air à la fois mesquin et mielleux. La veille, à son cours de tennis.

« Hey toi, cutie ! Tu es tenté de faire ta bonne action de la journée ? » cria-t-elle en guise de salutation. Oui Giulia est très... très spontanée dirons-nous. Elle indiqua d'un coup de menton la cigarette que tenait le garçon. « Tu as compris le message mmh ? Et en échange... en échange, tu peux me demander une faveur. Enfin, une faveur qui reste dans le domaine du concevable j'entends. » ajouta-t-elle en souriant. Mmmh, il ne faut que trois minutes avant que les effets de la cocaïne pointent leurs nez n'est-ce pas ?

On pourrait s'interroger sur les raisons qui poussent les jeunes filles en fleur, telle que Miss Gattina, à sniffer un rail de poudre blanchâtre dès l'aube. On pourrait, mais c'est une activité qui demande beaucoup trop d'énergie et qui s'avère inutile vis à vis des filles comme Giulia. Oh, la vilaine fille dévergondée, elle devrait avoir honte, mais au final pas tant que ça.
L'euphorie s'était emparé d'elle, elle aurait très bien pu revêtir le costume d'Esmeralda et gambader à travers les prairies vertes du Pays de Galles. Malheureusement, elle n'avait pas un costume de gitane, et encore moins de chèvre. Après une moue contrariée, l'américaine reporta son attention sur le jeune homme qu'elle avait récemment abordé, et qui lui tendait -gentiment- l'objet de sa convoitise, à savoir une vulgaire cigarette. Machinalement, la jeune femme s'en empara et la plaça entre ses lèvres avant de se pencher et de l'allumer. Elle resta silencieuse quelques instants, les yeux fixés sur un point invisible.
Elle l'avait déjà vu, ce type. Oui, elle ne s'était pas trompée, au tennis hier. Depuis son plus jeune âge elle pratiquait ce sport, de manière intensive. Les américains trouvent ça tellement tendance qu'ils traînent leurs gamins sur la court de tennis par le bout de la raquette. Combien d'étés avait-elle passé en stage sportif ? Beaucoup, mais en arrivant à Harper, Giulia avait diminué l'intensité des entraînements. Son rêve n'a jamais été de jouer à Rolland Garros.
L'adolescente scruta la visage de son voisin de banc. Maintenant assise à ses côtés, elle pouvait distingué clairement chacun de ses traits et il fallait l'avouer, son visage était intrigant.

Une faveur dans la limite du concevable alors ? Mmm... Tu n'aimes pas prendre de risques on dirait...

L'américaine recracha une bouffée de fumée avant de laisser échapper un léger rire. Ne pas aimer prendre de risques . Il plaisantait, c'était obligé. Gattina était plutôt du genre à foncer tête baissée dans le tas, quitte à avoir des ennuis plutôt que de rester du bon côté de la loi. Je vous ai déjà dit qu'elle avait rien de la petite fille modèle ?

« En plus d'éviter des balles de tennis, tu arrives à faire un trait d'humour ? Oh, non je rêve ! » s'écria-t-elle avec un sourire démentiel tandis que son regard se perdait à nouveau sur l'horizon. « Je suis sincèrement désolée de te l'apprendre, mais non, je n'ai pas le pouvoir de te bâtir un harem en claquant des doigts. Par contre, je peux recruter pour toi. A condition que tu veuilles réellement un harem en fait. » conclut-elle avec un léger hochement de tête, cherchant déjà quelques prénoms de jeunes innocentes. Oh, il y en avait, des filles facilement manipulables et manipulées qu'on retrouverait d'ici quelques temps en mini jupe et bas résille dans la banlieue de Moscou.

Allez c'était cadeau. Ou bien alors je garde cette faveur en joker, et je te la ressortirai un jour ou l'autre.

L'adolescente se tourna rapidement vers lui, outrée par ce qu'elle venait d'entendre. Ses lèvres étaient restées légèrement entrouvertes, sa cigarette se consumait peu à peu et son regard dégageait toute l'indignation qu'elle ressentait actuellement. Il est vrai que trouver un "camarade de jeu" était assez difficile vu les élèves d'Harper, mais se dégonfler aussi vite, c'en était presque scandaleux. D'ailleurs, Giulia n'allait pas laisser passer l'occasion de faire part de sa révolte intérieure, pauvre chérie.

« Tu es en train de me dire que tu te... dégonfles ? Arrête de jouer à ce jeu stupide. Tu sais que tu en meurs d'envie. Seulement tu es en panne d'inspiration n'est-ce pas ? Pris au dépourvu, c'est vrai que cette situation doit être déconcertante et tu perds le nord. C'est presque triste de voir un dandy comme toi se défiler... »

Taquiner l'égo des individus masculins était une technique qui garantissait un minimum de résultat et de réaction, logiquement. Un garçon ne pouvait pas laisser le sexe opposé le dénigrer à ce point, cette théorie avait été prouvée mainte et mainte fois. Et l'air espiègle qu'affichait à présent Giulia ne pouvait pas laisser le joueur de tennis indifférent. Sa virilité ne pouvait en aucun cas être réduit à néant.

« N'aies crainte, tu vas en voir de toutes les couleurs ici » murmura-t-elle, se voulant mystérieuse. Si l'inconnu venait de débarquer à Harper, il n'avait certainement pas eu l'occasion de voir la globalité de ses névroses. Venant de la bouche de Giulia, la déclaration avait plus l'allure d'un avertissement mais passons. « Oh oui, la conjonctivite fait rage en Décembre » ironisa-t-elle en référence aux yeux rouges. Il fallait être naïf pour penser que les substances illicites n'avaient rien à voir avec son état. « Oh, je suis sûre que tu pourras t'en passer pour le moment » fit-elle en descendant du banc. Elle lâcha le mégot de cigarette, qui s'écrase sur le sol, et l'écrasa d'un léger coup de talon. « Peut-être que.. si j'avais la certitude.. que tu ne sois pas un trouillard de première classe... A ce moment là, mon prénom te sera nécessaire » conclut Giulia d'un ton amusé, une lueur de défi dans les yeux.

« L'homme parfait, mmmh.. Un peu de modestie ne serait pas de trop... Je suppose » répliqua Giulia, taquine, avec un ravissant et innocent sourire. N'allez pas croire qu'elle commençait à détester le grand brun. Elle le trouvait suffisamment sûr de lui pour oser le tourmenter à coups de petites remarques à priori déplacés. Fort heureusement, l'inconnu aka Aiden avait l'air de bien le prendre. Vous savez, ce petit air faussement agacé, contrastant avec le petit sourire en coin. Il semblerait que Giulia ait attrapé le pompon, ou du moins, elle était bien tombée. Un garçon espiègle et narquois était un spécimen assez rare dans ce lycée perdu au milieu de nulle part et fréquenté par des cinglés. Cependant, elle préférait ne pas se faire d'illusion; elle pouvait très bien être tombée sur un schizophrène ou un obsédé sexuel étant donné que les post-its sur le front n'étaient pas encore autorisé au sein de l'établissement et pourraient s'avérer être discriminatoire pour une bonne partie des élèves. Ce serait tellement triste pour ces pauvres enfants, hum. Quoi qu'il en soit, Giulia était pour le moment en train d'écouter son voisin, occupé à disserter sur son futur harem et ses dites capacités de séducteur.

« Je ne demande qu'à voir.. » lâcha la jeune femme en levant les yeux au ciel, avec un air faussement exaspéré. « Pense à changer la décoration cependant, ça craint. Vraiment. Même des affiches de chevaux en train de copuler seraient plus attractives » Sourire mutin du garçon, sa gentillesse la perdra un de ses jours, elle était tout de même en train d'aider un mauvais joueur de tennis à bâtir son harem. Enfin, si il avait vraiment le cran d'en construire un, Giulia le voyait effectivement comme un dégonflé de première classe. Avec ou sans joker. La jeune femme haussa légèrement les épaules, frustrée par les dernières déclarations de son cher camarade. « Oui, rattrape toi comme tu peux darling, histoire de ne pas laisser ta fierté complètement meurtrie... Quoi que c'est peut-être déjà trop tard... pour vouloir me revoir, volontairement en plus, il faut avoir un grain. Qui t'a dit que j'accepterai ta proposition d'ailleurs. Peut-être que mon offre n'est valable que vingt quatre heures » conclut-elle, l'air malicieux. Je vous en prie, baillonez-la.

Il était évident que Giulia comprenait le manque d'idées du jeune homme. Ce n'est pas tous les jours qu'une inconnue qui vous a agressé avec un balle (in)volontairement vous crie, telle l'hystérie échappée d'asile, vas y je fais touut ce quuue tu veeeeeeeux.

Et puis de toute façon, je n'ai pas encore la chance de te connaitre assez pour savoir si oui ou non tu serais capable de faire ce que je te demande...

La déclaration n'avait rien d'amusant mais ça n'empêcha pas Giulia de partir dans un fou rire, rire nerveux, rire euphorique ? Got me a ticket and I won't be long 'cause I can't go on and I gotta get goin' away.. Elle finit toutefois par se ressaisir, les joues légèrement rosies. Inutile de préciser qu'elle se sentait quelque peu idiote. Le ridicule ne tue pas, c'était bien connu et il fallait en jouer dès qu'on en avait l'occasion.

« Je te l'ai déjà dit, tant que ça reste dans le domaine du concevable, je suis prête à tout » répondit-elle avec un léger sourire reflétant toute la pureté qu'elle possédait (soit pas beaucoup). Prendre Giulia au mot lui donnerait peut-être une bonne leçon. Le domaine du concevable était vaste n'est-ce pas. La jeune femme suivit Aiden du regard, ce dernier s'était levé du banc et se trouvait maintenant face à elle, la dominant de quelques centimètres. Il parlait de la température extérieur, Giulia jeta un coup d'œil surpris, s'apercevant qu'ils étaient dépossédés de toute matière textile. Le plus étrange, c'est qu'elle n'avait pas froid. Elle aurait très bien pu courir en bikini à travers le parc, sa chaleur corporel n'aurait pas chuté. Encore un effet de sa récente expérience de junkie occasionnelle.

L'américaine posa son menton dans sa paume, cherchant une simple idée de défi, facile pour commencer, afin de ne pas le traumatiser dès le début. Ou du moins, pour planter le décor. Un sourire satisfait apparut sur le visage de Giulia. Elle allait procéder par étape. Elle quitta ses pieds du regard et scruta attentivement la figure du jeune homme, pendant qu'elle trouvait les mots pour formuler sa première demande.

« D'abord, tu vas nous faire sortir d'Harper » s'entendit-elle dire, il fallait s'éclipser du lycée pour pouvoir mettre à bien ses autres projets. « Evidemment, ce n'est pas une mince affaire puisqu'on est censé être en cours et que logiquement, on n'a pas le droit de se sauver sans permission. A toi de trouver une technique pour esquiver Laurens, le gardien. » conclut-elle avec un sourire. D'accord, elle avait mis la barre assez haut, mais pourquoi se restreindre quand on venait de la provoquer avec un air de petit garçon aguicheur et espiègle. « Si tu réussis... tu pourras, une nouvelle fois, me demander ce que tu veux. »

Comment elle dit ? Mo ... Modestie ?? Euh ... Kézako ? Nan nan ce mot est inconnu au rayon vocabulaire chez ce chez Mr Ward junior. Plus pas modeste que lui tu meurs. Tu meurs trois fois meme. Si si c'est possible, meme que je connais un copain du copain a ma cousine a qui s'est arrivé. Pardon -__- Hum. Oui donc Aiden est tout sauf modeste. Il aime faire le gars super sur de lui, qui roule des mecaniques, qui vous regarde de haut comme si vous etiez un repugnant crottin de panda. En general ca enerve les gens, et il aime enerver le petit peuple. Bien entendu quand on est aussi sur de soi c'est une image qu'on se donne parce qu'en vrai on est bourré de complexe, on se trouve nul, puant et sans interet. Aiden ne pue pas, mais il est conscient au fond qu'il n'a ni la beauté de Brad Pitt, ni le corps d'un athlete surentrainé (la preuve, il arrive meme pas a faire bouger ses pectoraux, genre y'a des taupes qui creusent a l'interieur XD). Quand il raye le mot modestie de son vocabulaire, c'est un petit moyen pour se sentir mieux et plus important. Parce qu'il a un reel probleme avec l'importance. Sans vouloir me la jouer psy, faut dire aussi que depuis qu'il est petit son pere pense qu'il est un espece de cancre inutile et pompeur de fric. On a vu mieux niveau amour paternel n'est-ce pas ? Alors des qu'il peut, il se prend un peu pour le centre de ce triste monde. (PS : la minute psy est finie.)

-Le copulement hippique ne fait pas parti de mes projets ... Mais si ca eveille les sens de mes amies les filles alors pourquoi pas ! Tiens d'ailleurs j'aime la diversité, elles auront droit a toute sorte d'especes animales qui copulent. Si avec ca on ne reconnait pas ma grandeur d'ame, je veux bien faire voeu de chasteté.

Plus la coversation avance et plus il est etonné par la reparti de cette fille. C'est pas tout les jours qu'on lui aprle comme ca et qu'on met en doute son audace et sa virilité ! Pourtant, il est loin de la trouver enervante cette jolie rouquine, bien au contraire. Il deteste les gens mou du bulbe qui disent Amen a tout et qui n'ont aucun caractere. Là remarque il est comblé avec Giulia, elle arrete pas de le casser et de le chambre ! Et le pire dans tout ca c'est qu'il en redemanderai presque XD Pas trop maso le gars quoi !

-Et qui te dis que je n'ai pas un grain ? lui dit-il en arquant un sourcil. Bah c'est vrai en plus, il en a un de grain. Et pas un petit qui plus est. A ce stade là d'ailleurs c'est plus un bulbe qu'un grain o_O

Il esquisse un nouveau petit sourire. Un offre valable 24 heures ? Decidement elle a reponse a tout ^^ !

-24 heures ca me va, c'est meme un bon delai.

En esperant qu'elle ne change pas le 24h en 24min maintenant ! Manquerait plus que ca ^^ ! Là il serait vraiment obligé de declarer forfait parce qu'il est toujours incapable de trouver quelque chose. Esprit reduis va !

Finalement il s'avere que c'est elle qui ouvre donc le bal des defis. Et il n'en est pas mecontent. Bien au contraire meme. Au moins elle est plus inspirée que lui. Quand elle lui dit ce qu'elle attend de lui, son sourire s'illumine. Il est ravi qu'elle propose quelque chose de ce genre. Quelque chose qu'il avait planifié de faire en plus. Si ca c'est pas de la telepathie, il veut bien faire le grand ecart (et niveau souplesse, faut savoir qu'il est aussi souple et agile qu'une barre de fer rouillée). Il a un petit air suffisant et sur de lui qui apparait sur son visage. C'est peut-etre parce qu'il est un brin naif et qu'il pense pouvoir sortir d'ici sans aucune difficulté. Il a peut-etre trop regardé Prison Break. Quoiqu'il en soit, c'est sans aucune hesitation qu'il accepte la mission.

-On est censés etre en cours quand on est en bonne santé. Hors, aujourd'hui nous devons etre absents parce que n'ayant pas de veste, tu as attrapé froid, et tu es deja brulante de fievre. Quant a moi, etant nouveau, je suis en pleine depression parce que mon papa cheri me manque horriblement, c'est pour cette raison que j'ai préféré rester coucher a pleurer toute les larme de mon frele corps et je serais en mesure d'accepter une retenue, ce qui me permettra de me mettre au niveau de tout le monde, studieux comme je suis. Naturellement etant un peu klepto sur les bord, je n'ai pas pu m'empecher de voler des petit papiers qui se trouvait sur le bureau du pere Harpers pendant que ce dernier semblait se delecter de voir mon paternel lui lecher copieusement ses grands pieds.

Il a medité tout ca dans la nuit. Il etait impensable pour lui de poser ses fesses sur une chaise et d'ecouter un vieux prof périmé lui blablater des choses soporifique a souhait. L'ambiance d'un pub est beaucoup plus attractive. Oui il pense au pub parce qu'il est persuadé qu'il n'y a pas de boite de strip tease dans les environ. Alors il est sage, il se contente d'un modeste pub. Il continue donc de lui raconter tout son plan machiavelique (oui il peut s'averé etre tres bavard quand ca lui chante) ( et quand il y a de l'alcool a la clé) (oui meme le matin, y'a pas d'heure)

-On aura qu'a ecrire un truc du genre "viens dans mon bureau ma biche, y'a eut de l'evasion la nuit derniere, faut qu'on tire les chose au clair, signé Harpers". Le gardien me connait pas, j'ferais mon eleve modele et mielleux, j'lui donne le mot en lui disant que c'est le directeur qui me l'a filé et des qu'il se tire, on saute le portail. Naturellement faudra s'attendre a une attaque de vieux quand on reviendra, mais ca c'est une autre histoire.

Tout en parlant il a fait les cent pas. Plus il avance dans le recit, et plus il est ravi ^^ Une bonne jorunée s'annonce ! Il s'arrete pour la premiere fois derriere Giulia, il repousse un peu ses long cheveux, histoire de degager son oreille, puis il se penche vers elle et lui dit doucement

-Si je te demande de m'emmener dans un endroit sympa une fos qu'on sera dehors et de tout mettre en oeuvre pour me remonter le moral -oui parce que rappelle toi, j'ai le mal du pays- ca compte comme une faveur tu crois ? Naturellement pour me remonter le moraal il faudra que tu sois tres treees gentille avec moi et que tu nous procure la chose toxique et dagereuse que tu as pris ce matin .

Il a ses reserves, mais plus tard il les entame, mieux c'est ^^

« Désolée de te l'annoncer de cette manière mais, si tu envisageais une carrière dans le marketing, je te préviens tout de suite, laisse tomber » lança Giulia, l'air désinvolte de celle qui n'a rien à se reprocher. Non mais sérieusement, ce n'est pas avec des chevaux qui copulent sur un mir qu'une fille se précipitera dans un harem. « Sérieusement, oublie vite tout ça, ce n'est certainement pas pour toi. Avec un peu de chance, tu pourras finir gardien dans un zoo. Ton papa pourra te pistonner n'est-ce pas ? » ajouta-t-elle, ironiquement. Ce n'était pas difficile de voir que le jeune homme avait tout du fils à papa : bien habillé, une certaine classe et l'air sûr de lui.

Les dés venaient d'être lancés, par Giulia elle-même, entre une histoire de posters, d'animaux en phase de copulation et de vœu de chasteté, l'américaine ne savait plus où donner de la tête. C'était bon signe, ne vous y trompez pas. Au moins, elle ne s'ennuyait pas ferme près de ce banc à discuter avec un sombre crétin à l'image de sa cousine folle à lier, Milly J. Joplin. Non, au contraire, elle pouvait enfin s'adonner au plaisir des remarques déplacées sans qu'elles soient mal prises, autrement dit : le pied. L'extase. Jouissance.
La journée, du moins la matinée, s'annonçait d'ores et déjà intéressante et émotionellement éprouvante. Son cher camarade avait maintenant dérivé sur l'état de sa santé mentale. Giulia doutait fort de ses propos puisque, pour avoir fréquenter des personnes bonnes à passer quelques années dans une camisole, Aiden ne leur arrivait même pas à la cheville. Il n'avait pas encore parlé d'obsessions étranges, ou d'agissements bizarres et n'avait pas encore eu un comportement qui change de l'ordinaire, enfin.. on se comprend.

« Qu'est-ce que j'en sais ? Entre nous c'était inévitable de toute manière ! » s'écria Giulia en battant des cils, lui donnant ainsi un air niais absolu. Qu'on se le dise, elle n'était pas niaise, vraiment trop pas quoi. « C'est un grand classique, on se rencontre, on se chamaille, on se séduit, je vais peut-être te gifler mais on sait tous où il y a des chances que ça se termine ! » conclut-elle, un sourire satisfait; oh oui, Giulia était en forme.

Il fallait à présent passer aux choses sérieuses, à savoir comment il faut faire pour sortir des murs d'Harper sans se faire choper trois mètres après la grille. Aiden semblait inspiré, tant mieux, il se lança d'ailleurs dans un long discours décrivant chacun de ses faits et gestes pour s'évader de cette prison. Autant dire que Giulia décrocha pendant quelques instants, soudainement absorbée par son vernis à ongles. Elle releva finalement la tête au moment où il reprenait a respiration après un speech d'au moins deux minutes. L'américaine se contenta de hocher la tête.

« Fais donc, fais donc, je ne demande qu'à voir et de sortir d'ici. Peu importe le moyen utilisé » fit-elle d'un air détaché, mais assez intriguée par la suite des évènements. Après tout, elle ne demandait qu'à voir ce que ce plan techniquement compliqué et administrativement risqué allait donner. Elle ferma quelques secondes les yeux mais les rouvrit rapidement en sentant le souffle chaud du jeune homme sur sa nuque, tandis qu'il lui murmurait non pas des mots doux à l'oreille mais ses dernières volontés avant de mettre son projet en application. Un endroit sympa ? Remonter le moral ? Partager sa came ?

« Tu as d'autres exigences Monsieur je fantasme sur des chevaux en train de copuler ? » demanda-t-elle avec un sourire narquois, tentant de redescendre sur terre. « Pour ce qui est de te remonter le moral, oui, ça compte comme une faveur, mais logiquement tu ne pourras pas être déçu. Et pour ce qui est de la, ma, came.. C'est à toi d'être très sage. On en a discutera en temps voulu; là j'attends que tu nous fasses sortir de cet endroit. Allez darling, bouge toi et va voir le gardien, je t'attends quelques mètres plus loin... et je dois repasser dans ma chambre » ajouta-t-elle en pensant à son caban, à son sac et à ce qu'il contenait.

C'était bien beau de parler, mais ça ne fait rien avancer. Giulia sourira une dernière fois à Aiden avant de tourner les talons en direction du bâtiment des chambres, tralala.

Finalement il y a des chances pour qu'il passe pour un espece d'obsédé sexuel a tendence zoophile. Le truc pas glauque du tout quoi XD Bon faut quant meme avouer qu'il aimait bien regarder les mouches et les fourmis en train de copuler quand il etait tout petit. Mais promit il a arreté ! Il n'est meme pas adepte des films pornos, alors c'est pour dire ! Oui ce detail semble ininteressant, mais je tenais a le dire ! Maintenant que c'est fait, je me sens mieux tiens ! Il semble amusé par le plan de carriere qu'elle lui propose. Il n'y avait encore jamais pensé. En fait l'idée de meme travailler lui est fatiguante. Lui ce qu'il veut c'est pouvoir gagner sa vie en s'amusant et en faisant ce qu'il aime, c'est a dire etre musicien. Ca aussi c'est tres interessant, mais je suis comme envahit par une vague de details insignifiants.

-Si on regarde bien, entre le zoo et le harem y'a pas vraiment de difference. Sauf que le zoo ca sera surement plus calme parce qu'au moins elles ne savent pas parler ces charmantes bestioles.

C'est bien connu apres tout, mettez un troupeau de filles dans un endroit confiné, laissez les la dedans une bonne semaine. Et en revenant ca serait le chaos absolu. Des filles gisant au sol sans un seul cheveux sur la tete (oué parce que d'abord les filles quand elles se battent elles se tirent la perruque automatiquement), d'autres filles qui ressembleront a des rosiers parce qu'elle auront des tas de faux ongles enfoncés sur la tete et sur le corps (les filles aiment griffer aussi). Ce sont toutes des harpies quand elles sont en groupe.

Il decide de ne pas repondre a la question concernant le pistonnage par le papa cheri. Aiden prefererait s'epiler tout le corps a la cire plutot que de laisser son pere se meler de sa vie. Mais ca ne le derange en aucun cas de la laisser penser qu'il est le fils a son papa ! Il aime bien laisser les autres se faire des idées sur lui. Souvent il en apprends des belles ^^ ! Par exemple il paraitrait qu'il a deja violé puis assassiné 3 jeunes innocentes, il paraitrait aussi qu'il collectionne les testicules de ses defunts animaux dans du formol sur une etagere de sa chambre, ou bien il y a encore cette histoire qui raconte ses exploits de dealer/proxenete ^^ Il n'y a pas grand chose capable de vexer ou blesser Aiden, et meme si c'est le cas, il ne le laissera jamais paraitre ! Bien trop fier le petit gars !

-Tu viens de me gacher tout le suspence c'est malin, lui dit-il avec un faux air decu

Bien sur qu'il avait conclu le meme type de scenario ^^ Ca s'impose de toute facon. C'est chimique avec lui, il suffit qu'une fille lui envoie deux trois vannes, qu'elle fasse sa distante avec lui, qu'elle le taquine et hop ! Les hormones font leurs boulots a la perfection et le voila en train d'avoir des vues sur la pauvre et insouciante creature qui l'a titillé. Bon pour le moment il n'en est pas encore là, là il en est au stade analyse, il la cherche, elle le cherche aussi, enfin c'est ce qu'il pense. Il aime bien les jeux comme ca, il n'y a pas vraiment de limite, pas de debut, pas de fin, pas de perdant non plus.

-Et puis tu vas etre tellement decue si ca ne se termine pas comme tu l'avais imaginé ... J'suis pas un mec facile moua d'abord ...

Il dit ca avec un petit air amusé. Plus facile que lui tu meurs ma fille XD C'est fou ce qu'il est menteur ce garcon !
Quand il est derriere elle, il a l'agreable surprise de decouvrir qu'elle sent bon XD Oui ca parait stupide dit comme ca, mais il est vaaaaachement sensible aux odeurs et aux parfums. Bref c'etait juste pour dire ca quoi. Apparement le plan evasion semble lui convenir, ainsi que la fameuse faveur. Bon bah c'est parfait tout ca alors, il ne pensait pas qu'il allait s'en sortir aussi vite ! C'est pas plus mal remarque

-Mes exigences tu les decouvriras en temps voulu, là pour le moment tu sais les grandes lignes.

Il la laisse donc partir en direction du batiment. Il reste quelques secondes immobiles, encore un peu surpris par cette rencontre qu'il vient de faire. Puis finalement il se met aussi en marche, en route pour sa chambre, où il doit recuperer les papiers. Il lui faut une dizaine de minutes avant d'arriver dans la chambre, il decroche une de ses vestes pendue a une porte et fouille brievement dans les poches jusqu'a en sortir un petit papiers bleu clair. C'est le genre de papier officiel deja rempli où il suffit juste d'ajouter un nom, un motif et une signature. Il s'asseoit sur son lit et ecrit ce qu'il est convenu. Pour ce qui concerne la signature, il imite plutot bien celle qu'il y a sur une feuille du reglement que le directeur a signé. C'est un pro en matiere d'imitation de signature, il a toujours fait ca a l'ecole quand il voulait secher en ayant un bon motif. Bref, une fois que tout est pret, il fourre le papier dans sa poche, ainsi qu'un nouveau paquet de cigarette et puis d'autres genre de cigarettes. Et le voila qui retraverse tout le pensionnat, puis tout le parc avant d'arriver a proximité du gardien. Il l'imaginait tout a fait comme ca ! A croire qu'il existe une planete de vieux fossile destiné a etre appellé par les ecoles pour garder les portes d'entrées XD Ils sont tous fait a partir du meme moule. Aiden vient vers lui, d'un pas decidé, avec son air angelique. On lui donnerait le bon dieu sans confession (merci a ma grand-mere pour ses expressions de la mort qui tue -__-' ). mieux vaut se la faire sans ceremonie, genre ca le fait chier d'etre là parce qu'il va rater le debut son cours. Il tend le papier au gardien sans menagement et lui dit d'un ton simple et tout a fait normal qu'il a été envoyé par le directeur qui n'a pas pu se deplacer a cause d'une bagarre a gerer et blah blah blah ... Le vieux cerbere a l'air sceptique. Aiden sort le grand jeu, a coups de "deja qu'on m'oblige a me la jouer facteur, si en plus on me prends pas au serieux." Il aime jouer les victimes ! Il voit bien que le gardien est tiraillé, d'un coté si il reste et que c'est vrai cette histoire de directeur il va se faire incendier par Harpers. Et deja qu'ils ne sont pas en tres bon termes ... Pour terminer en beauté, Aiden joue desormais les impatients, a savoir "je suis censé etre en cours là mon ami ..." Et c'est dans la poch, puisque le gardien prend le mot et file a grandes enjambées loin du portail.

Aiden regarde autours de lui, pour voir si il appercoit Giulia quelque part. Elle a dit qu'elle l'attendrait pas loin. Sauf qu'elle n'a pas dit ou XD Il n'a pas le temps d'attendre une plombe de toute facon, alors resigné, il passe le portail. Ca serait moins drole cette journée si elle ne venait pas. Une fois dehors, il allume une enieme cigarette. Ca l'occupe au moins. Du moins jusqu'a ce qu'il appercoive enfin la meme silhouette elancée et fine de tout a l'heure. Il vient a sa rencontre

-La ponctualité n'est pas ton fort Amour ... Et je n'aime pas attendre ... Va falloir te rattrapper ma belle ^^ ! On va où alors ? Meme un bar de pecheurs me fera du bien XD

Il est deja en manque de civilisation, de bar et d'alcool ... Jeunesse perfide.

« Tu t'en remettra » lâcha Giulia, levant les yeux au ciel, après qu'Aiden ait parlé de suspens. Inutile de le chercher, il s'était fait la malle. On savait tous que des adolescents comme Aiden (du moins Giulia le supposait) et elle-même avaient toujours obtenu ce qu'ils voulaient, n'essuyant que rarement des échecs et sans compter le fait que le monde était à leurs pieds. Oui, rien que ça. Dans le pire des scénarios, ils se faisaient pincer, ce qui entraînerait certainement quelques heures de retenue mais en aucun cas l'exclusion n'aurait été envisagé. Les parents Gattina étaient de bons amis d'Abraham Harper, il n'aurait tout de même pas voulu les froisser et entrer dans une guerre froide avec eux. Surtout quand l'on est un des seuls êtres humains à savoir que Giulia s'est faite expulser de son ancien établissement et ce, pour d'obscures raisons.

L'américaine avait donc tourné les talons, laissant ainsi Aiden mettre à exécution son plan astucieux pour qu'ils puissent sortir de Harper en toute liberté. Risqué également, l'adolescente sentait déjà tous les soucis qui leur retomberaient dessus quand ils reviendront. Le plus tard sera le mieux. Elle était à présent en train de marcher, repensant à cette nouvelle rencontre. Elle avait toujours été sociable, un peu trop quand elle avait de l'alcool dans le sang d'ailleurs, mais depuis un mois, lors de son arrivée à Harper, il était devenu difficile de faire connaissance avec des personnes complètement cintrés, ne vivant que dans leur bulle. Voyez un peu la gravité de la situation, seule Kenzie Stewarts arrivait à mettre un peu d'action dans sa vie. Kenzie Stewarts, ou la fille qui lui porte la poisse depuis bien longtemps. Les deux filles n'ont jamais pu s'encadrer, surtout depuis le week-end à Liverpool, à l'intérieur de ce fameux bar où Stewarts, Van Tissel et Gattina étaient réunis. Allez savoir pourquoi.

Elle shoota dans un caillou, dans un soudain élan de frustration. Les bâtiments des chambres des filles n'étaient plus qu'à une cinquantaine de mètres et ce fut sans aucun mal qu'elle arrivera devant sa porte. Elle l'ouvrit doucement, prenant garde à ne pas réveiller ses voisines de chambrée. Giulia pouvait être attentionnée, oui, oui. C'était très rare. Oui, oui. La pièce était encore plongée dans la pénombre mais l'américaine s'orienta sans aucun mal et se retrouva près de son lit. D'un geste rapide, elle prit sa veste qui traînait par là, ainsi que son sac à main Chloé ou plutôt son guide de survie Chloé dans lequel on pouvait tomber sur quelques trucs intéressants. La jeune femme vérifia rapidement qu'elle n'avait rien oublié et refit le chemin inverse, pressée d'être à la lumière du jour.

Elle ne tarda pas à rejoindre la grille de Harper, quelque peu étonné de ne pas croiser Laurens, à croire que le plan d'Aiden avait parfaitement fonctionné. Giulia arqua un sourcil et franchit l'entrée du lycée, ne tardant pas à voir le jeune homme sur un des côtés, en train de fumer sa troisième cigarette d'après les réflexions de la jeune femme. Cette dernière fit de même, après avoir sorti un paquet de Lucky Strike et s'être approchée de son cher camarade de sortie.

La ponctualité n'est pas ton fort Amour... Et je n'aime pas attendre ... Va falloir te rattraper ma belle ! On va où alors ? Même un bar de pécheurs me fera du bien.

« Saleté de jeunesse insubordonnée n'est-ce pas » fit-elle en esquissant un sourire, après avoir actionné une bonne dizaine de fois son briquet pour qu'il finisse par s'allumer. Alleluia. « Tiens, j'ai une question, c'est normal de déceler au moins un sous-entendu pervers dans chacune de tes phrases » demanda Giulia, taquine. « A vrai dire, je n'ai pas eu jamais eu l'occasion d'écumer les bars depuis mon arrivée, on y va à l'aveuglette mais tu as le droit de me payer un verre darling » conclut-elle, d'un air parfaitement candide.

Sans attendre plus longtemps, nos deux agneaux se mirent en route. Holyhead était à moins d'un kilomètre du lycée, oui ils avaient tout prévu.

[Désolée, post qui ne sert à rien ]